Les ventes de journaux marocains continuent de baisser en chutant de plus de près de 60% au cours de l’année 2020, relève le Conseil national de la presse (CNP) dans un rapport qu’il vient de publier sur « la presse marocaine et les impacts de la pandémie de Covid-19 ».
Selon ce rapport, relayé par le site arabophone Hespress.com, les chiffres relatifs aux ventes des journaux marocains au cours de l’année 2020 illustrent un « effondrement » de 62,5% de baisse par rapport à 2019.
Les ventes de journaux au Maroc, y compris les journaux étrangers, au cours de l’année précédente n’ont pas généré ainsi plus de 90 millions de dirhams ($9.0 millions) contre 240 millions de dirhams ($24 millions) une année auparavant.
+ La presse écrite nationale perdra encore environ 60% de son volume de ventes +
Le rapport relève que les ventes des journaux nationaux ont enregistré une baisse de deux tiers environ (62 %), alors que la valeur des ventes est passée de 170 millions de dirhams en 2019 à 64 millions de dirhams en 2020 et la part des abonnements qui représentaient 27% des ventes a également chuté de 65%.
Le réseau de cafés, qui représentait environ 20% des ventes de journaux, a lui aussi baissé de 57% et les points de vente, qui représentaient 53%, ont enregistré une baisse de 48%.
Sur la base des estimations de la société de distribution Sapress, le rapport note que la presse écrite nationale perdra encore environ 60% de son volume de ventes, et ne reviendra pas à son volume d’avant la pandémie.
Le CNP souligne que la crise des journaux papier au Maroc n’est pas due à la transformation électronique de la presse, relevant que cette dernière est aussi confrontée à des difficultés et a « besoin de restructuration et de régulation », selon la même source.
Article19.ma