Le président Macron a dévoilé le jeudi 9 décembre, son programme pour la présidence française du Conseil de l’Union européenne, qui commence le 1er janvier 2022. Un programme ambitieux qui suscite l’intérêt et les commentaires des médias français et européens notamment sur les questions épineuses de l’immigration et des relations avec l’Afrique.
Le chef d’État français a énoncé lors de la conférence de presse organisée à l’Élysée les principaux axes de la présidence française du Conseil de l’Union européenne pour les six prochains mois.
+ « Un New Deal » avec l’Afrique +
Le chef de l’État français a évoqué la politique étrangère de l’Europe, promettant une relation «structurante» entre l’Afrique et l’Europe, et ainsi bâtir «un avenir à la jeunesse africaine».
D’autre part, un sommet entre l’Union africaine et l’Union européenne se tiendra les 17 et 18 février à Bruxelles qui aura pour vocation de fonder «un New Deal» avec l’Afrique.
Macron entend «européaniser» la lutte en Afrique contre le terrorisme, dans laquelle la France est déjà très engagée, et souhaite favoriser «l’immigration choisie», «qu’elle soit scientifique, culturelle, académique, au sein du continent africain et entre l’Afrique et l’Europe».
+ « Travailler avec les pays d’origine et les pays de transit » +
Sur la question migratoire, le chef de l’État veut «travailler avec les pays d’origine et les pays de transit pour lutter contre les trafics et éviter ces flux ».
Et d’ajouter : «Protéger nos frontières extérieures, harmoniser nos règles, en particulier en matière d’asile, d’accompagnement des réfugiés ou des migrants qui sont sur notre sol et harmonisation aussi d’une gestion».
Sur la question migratoire, le chef de l’État veut : «travailler avec les pays d’origine et les pays de transit pour lutter contre les trafics et éviter ces flux. Protéger nos frontières extérieures. Harmoniser nos règles, en particulier en matière d’asile, d’accompagnement des réfugiés ou des migrants qui sont sur notre sol et harmonisation aussi d’une gestion.»
«Deuxièmement, nous souhaitons porter la création d’un mécanisme de soutien d’urgence aux frontières en cas de crise.» «Quand un Etat membre doit soudainement faire face à une crise qui exige de renforcer le contrôle aux frontières extérieures de notre Union, comme nous l’avons vécu une fois récemment, il doit pouvoir compter sur l’appui de Frontex, notre agence commune dont c’est la vocation, mais également sur un renfort solidaire.»
Macron fait-il allusion à la crise maroco-espagnole qui a éclaté en mai 2021 suite au débarquement illégal de 10 000 migrants dans l’enclave de Ceuta ?
Le chef d’État français n’a pas donné de détails à ce sujet.