— Des milliers de manifestants exigent un cessez-le-feu et accusent le Premier ministre de sacrifier les otages
Ras-le-bol. Des milliers d’Israéliens ont battu le pavé ce dimanche 17 août, de Tel-Aviv à Jérusalem, pour réclamer une trêve immédiate à Gaza et la libération des otages.
Leur cible : Benjamin Netanyahu, accusé de prolonger une guerre sans horizon au prix du sang palestinien… et de la vie des captifs israéliens, a rapporté l’AFP.
Blocages de routes, pneus en flammes, arrestations : la contestation a pris une ampleur inédite. Sur la « place des otages » à Tel-Aviv, devenue symbole d’une opinion lassée et inquiète, un immense drapeau a été déployé avec les visages des disparus.
« Si nous ne les ramenons pas maintenant, nous les perdrons à jamais », a martelé le Forum des familles, dénonçant l’aveuglement du gouvernement.
+ Vers une intensification des opérations militaires sur la ville de Gaza +
Netanyahu, lui, campe sur ses positions. Accusant ses opposants de « renforcer le Hamas », il a confirmé vouloir intensifier les opérations militaires sur la ville de Gaza. Une stratégie qui, pour les familles, équivaut à condamner leurs proches.
Depuis le 7 octobre, le conflit a déjà coûté la vie à près de 62 000 Palestiniens, selon des chiffres appuyés par l’ONU. Mais à l’heure où la société civile implore de mettre fin à cette spirale, le Netanyahou reste enfermé dans son jusqu’au-boutisme, accentuant le fossé entre un peuple épuisé et un dirigeant obstiné, ajoute l’AFP.
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