Dans une déclaration à la presse, M. Ouahbi a, toutefois, relevé que l’affaire était toujours devant la justice à un degré plus élevé de juridiction, se félicitant du recours en appel lancé par le ministère public « pour que soient préservés les droits de la victime et soit assurée une bonne application de la loi. »
Il a ajouté qu’il a suivi, en tant que responsable gouvernemental, cette affaire en désignant deux assistantes sociales du ministère pour accompagner l’enfant victime dans la limite des domaines de compétence de l’assistance sociale dans cet important dossier à caractère social, judiciaire et humanitaire.
+ Punir sévèrement tous ceux qui commettent de tels actes (viol) sur des enfants +
Cette affaire « nous interpelle tous, à nouveau, en tant que responsables, acteurs et en tant que société civile, sur les efforts nécessaires qui doivent être renforcés et mis en œuvre au plan législatif, de la réflexion, de l’éducation et de la sensibilisation afin de protéger notre enfance, d’abord, du viol, et aussi punir sévèrement tous ceux qui commettent de tels actes sur des enfants », a-t-il dit.
Et de souligner : « Nous sommes déterminés législativement au ministère de la Justice à rendre plus sévères les peines maximales dans le nouveau projet de code pénal, afin de protéger l’enfance contre les crimes du viol, la toxicomanie et les autres violations dont nos enfants pourraient être victimes ».
Pour rappel, une fillette de 11 ans d’un douar près de Tiflet a été violée à plusieurs reprises par trois individus de son voisinage avant de tomber enceinte et de donner naissance à un enfant dont les prélèvements ADN ont prouvé la paternité de l’un des trois violeurs.
A souligner que c’est finalement la grossesse de la victime, engendrée par les viols, qui a déclenché les poursuites en justice et l’arrestation les trois violeurs, âgés de 37, 32 et 25 ans. Ces derniers ont été condamnés à 2 ans de prison, un verdict jugé plus que clément par les associations et les acteurs de la société civile vu la gravité du crime commis sur une fillette de 11 ans.
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