Ainsi une page est tournée, ce mercredi soir, sur le procès du drame d’Imlil. Imlil est un petit village au pied des montagnes du Haut-Atlas, dans la région de Marrakech, et où deux randonneuses scandinaves ont été égorgées et décapitées de sang froid, en décembre 2018, par un commando pro-Daech composé de quatre hommes.
La Cour de Salé chargée des affaires de terrorisme a confirmé la peine capitale pour les 3 membres impliqués directement dans le meurtre des scandinaves, à savoir leur chef Abdessamad El Joud, Younes Ouziad, Rachid Afatti, tandis que Abderrahim Khayali, qui dit-on aurait quitté Imlil pour Marrakech avant la mise en exécution du plan terroriste, a vu sa peine s’alourdir pour passer de « la perpétuité » en première instance à « la peine de mort » en appel.
Khayali, qui ne s’attendait apparemment pas à ce verdict, a versé « des larmes chaudes », alors que ses collègues ont « observé un silence de mort », affirment des avocats présents à la tombée du rideau sur cette triste affaire qui a fait couler beaucoup d’encre.
Les 20 autres accusés liés à cette affaire ont écopé de 5 à 30 ans de prison ferme, ajoutent les mêmes sources.