Le Maroc constitue un modèle en terme d’évolution des conditions de la femme, ont souligné les participants à une rencontre organisée jeudi soir à Paris sous le thème « La femme en islam : l’expérience marocaine ». Les intervenants à cette rencontre, initiée par le groupe d’Amitié France-Maroc du Sénat et l’Institut des Cultures d’Islam en collaboration avec l’ambassade du Royaume en France, ont mis en exergue la volonté de SM le Roi Mohammed VI pour faire évoluer le statut de la femme à travers plusieurs initiatives dont la réforme du Code de la famille et la consécration d’une démocratie inclusive des droits des femmes.
Ils ont, aussi mis l’accent sur l’évolution qu’a connu le statut de la femme, citant l’institutionnalisation de l’approche genre, tout en faisant de la parité un enjeu de développement.
Les participants ont, d’autre part, évoqué la présence de plus en plus importante de la femme en matière de gestion du champ religieux, rappelant dans ce sens le programme de formation des morchidates qui a été lancé il y a quelques années dans le Royaume, ainsi que leur participation à l’animation des causeries religieuses du mois de Ramadan.
Cette table ronde avait pour objectif de mettre en avant l’expérience du Maroc qui à sa manière montre le chemin d’une émancipation avec la réforme du code la famille et l’émergence des femmes dans le champ public.
Elle a aussi abordé le rôle des hommes, de la diaspora marocaine et de la société civile dans les changements des comportements et dans la transformation de la famille marocaine.
Les intervenants à cette table ronde ont apporté des éclairages aux différentes interrogations et montrer comment malgré les difficultés, les femmes marocaines jouent un rôle important dans le processus de développement et d’ouverture du Maroc.
Animée par le sociologue et journaliste producteur d’émissions à France 2 Abderrahim Hafidi, cette rencontre a connu la participation de Bariza Khiari, Présidente de l’institut des Cultures de l’Islam et vice-Présidente du Groupe d’Amitié France-Maroc du Sénat, Rajaa Naji Mekkaoui, universitaire et membre du Conseil Supérieur des Oulémas, Najwa Ardini El Aftani, Haut cadre dans une entreprise BTP en France et Leila Rhioui, Représentante du bureau Multi pays de l’ONUFEMMES, Femmes pour le Maghreb.