A deux semaines du scrutin législatif, la lutte contre la corruption semble stagner au Maroc, quatre ans après l’adoption de la nouvelle Constitution. L’agence AFP rapporte le communiqué de Transparency Maroc qui pointe du doigt « l’ensemble de la classe politique responsable de cet échec ».
L’ONG marocaine interpelle « l’Etat, la majorité sortante, les élites partisanes et l’administration du pays, sur l’absence de progrès significatifs dans la résorption de la corruption ».
Transparency regrette l’abandon de plusieurs textes et projets législatifs : « Ni les termes de la Constitution, ni les engagements pris dans les programmes électoraux et le programme gouvernemental n’ont été concrétisés, ce qui confirme la faible volonté de lutter contre la corruption ».
En 2014, le Maroc figurait à la 80e place du baromètre mondial de la corruption établi par Transparency International, sur 175 pays, avec un indice de 39 sur 100 (contre 92 pour le Danemark, premier de ce classement). Un résultat qui traduisait notamment « une corruption endémique et généralisée ». Au niveau régional, le royaume était devancé par 13 pays africains et 8 du Moyen-Orient.
Le gouvernement de coalition dirigé par le PJD avait lancé en mai 2016 une stratégie de lutte contre la corruption avec dix programmes cadres et des projets dans différents secteurs. La lutte contre la corruption avait été l’un de leurs principaux thèmes de campagne aux élections législatives de 2011.
Source: yabiladi.com
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La corruption est la perversion ou le détournement d’un processus ou d’une interaction avec une ou plusieurs personnes dans le dessein, pour le corrupteur, d’obtenir des avantages ou des prérogatives particulières ou, pour le corrompu, d’obtenir une rétribution en échange de sa complaisance. Elle conduit en général à l’enrichissement personnel du corrompu ou à l’enrichissement de l’organisation corruptrice (groupe mafieux, entreprise, club, etc.1). C’est une pratique qui peut être tenue pour illicite selon le domaine considéré (commerce, affaires, politique…).
Elle peut concerner toute personne bénéficiant d’un pouvoir de décision, que ce soit une personnalité politique, un fonctionnaire, un cadre d’une entreprise privée, un médecin, un arbitre ou un sportif2, un syndicaliste ou l’organisation à laquelle ils appartiennent.
La notion de corruption est subjective. Quoi qu’il en soit, elle transgresse toujours la frontière du droit et de la morale. En effet, on peut distinguer la corruption active de la corruption passive ; la corruption active consiste à proposer de l’argent ou un service à une personne qui détient un pouvoir en échange d’un avantage indu ; la corruption passive consiste à accepter cet argent.
Un exemple classique est celui d’un homme politique qui reçoit de l’argent à titre personnel ou pour son parti de la part d’une entreprise de travaux publics et en retour lui attribue un marché public. L’homme politique pourrait être accusé de corruption passive : il a reçu de l’argent, alors que l’entreprise peut, elle, être accusée de corruption active. En revanche, si cet homme politique dirige une association ou une fondation d’entreprise, le versement d’argent sera considéré soit comme de la « corruption indirecte », soit comme une « participation complémentaire » par les autres acteurs.
cela n’est pas de moi, mais nous avons la repense, seul traitement à ce concert qui touche nos sociétés, est de reformer des lois et de le faire avec des élus responsables à la seule condition qu’ils ne soient eux mêmes corrompus, cela sera impossible à faire