Le Maroc a-t-il besoin d’un nouveau parti? Eh bien, c’est ce qui vient de se produire en 2016. Constitué par des frondeurs de l’USFP, le 35ème parti marocain est né officiellement le samedi 7 mai à Mohammedia.
Fils aîné de l’ancien leader de l’USFP, Ali El Yazghi a été effectivement porté à la tête de l’Alternative Démocratique après le départ de Tarik Kabbage et Abdelali Doumou.
Selon Médias 24 « Sans passer par les urnes, Ali Yazghi a été désigné comme coordinateur national par un comité de consensus. Formé par les congressistes de l’Alternative Démocratique, ce comité a organisé la désignation via concertation des responsables des instances décisionnaires et représentatives que sont le Forum national, le Bureau national et la Coordination Nationale. »
Tous les partis politiques ont été conviés à la cérémonie d’ouverture du congrès. Mais seuls Lahcen Daoudi du PJD, Karim Taj du PPS, et quelques figures du PSU et du PADS ont répondu présents.
« Nous sommes là aujourd’hui pour mettre en oeuvre le projet et la pensée de feu Ahmed Zaidi, » annonce sur un ton ferme Ali El Yasghi.
Par ailleurs, il est à noter que plus de la moitié des congressistes sont des jeunes et des femmes. Ajoutons à cela l’adoption d’une organisation partisane de type horizontal qui est en rupture avec le modèle vertical dominant dans les grands partis, ajoute la même source.