Le festival international du film de femmes de Salé a débuté lundi soir avec la projection de » The Unbearable Presence of Asmahan ».
Présidé par la cinéaste et productrice canadienne Manon Barbeau, le jury, qui aura la lourde tâche de départager les films en compétition, sera composé de 6 autres femmes, dont les actrices marocaine Fatima Zahra Bennacer et égyptienne Manal Salama, ainsi que la réalisatrice norvégienne Eva Dahr.
Outre la compétition officielle des longs métrages, le programme de cette édition prévoit une compétition de films documentaires relatant des histoires de femmes qui militent pour l’égalité et la lutte contre toutes formes de discrimination et d’injustice.
Six films seront en lice pour remporter le prix du film documentaire de cette édition dont le cinéma belge, considéré par les critiques comme « un cinéma aux multiples facettes », sera l’invité d’honneur.
A l’instar des précédentes éditions, cette manifestation sera marquée par la tenue d’un forum qui mettra en lumière certaines expériences de réalisatrices femmes et se penchera sur la thématique du financement des œuvres cinématographiques, en particulier, celles réalisées par des femmes.
Un regard croisé entre un homme et une femme sur la question du genre au cinéma, ponctuera également cette 9ème édition. Le réalisateur marocain Mohamed Mouftakir et l’égyptienne Hala Khalil présenteront, selon l’Association, leurs approches respectives « du féminin au cinéma » ou « du cinéma au féminin ».
Par ailleurs, le Festival International du Film de Femmes de Salé rendra hommage cette année aux actrices égyptienne Salwa Khatab et marocaine Nadia Niazi.
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