Dans la grande salle, les applaudissements éclatèrent comme une pluie d’espoir. Ould Tah monta sur l’estrade, humble et ému. Il s’arrêta un instant, balayant l’assemblée du regard. Puis, dans un calme presque solennel, il prononça ces mots :
« J’aimerais remercier l’Afrique pour la confiance qu’elle vient de m’accorder. Je mesure pleinement la responsabilité que cette mission implique. »
Un court silence suivit. Puis, dans un anglais ferme et clair, il ajouta :
« Now, it’s time to go to work. I’m ready. »
Son discours ne dura que quelques minutes, mais il marqua les esprits. Car ce jour-là, ce n’était pas seulement un homme qui était élu, c’était une vision qui triomphait : celle d’une Afrique ambitieuse, unie et résolument tournée vers l’avenir.
Et pendant que les flashs crépitaient et que les félicitations affluaient, quelque part dans un bureau encore vide, attendait une chaise. Celle du président. Un nouveau chapitre venait de commencer.
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