Moncef Belkhayat, l’un des membres influents au sein du Rassemblement national des indépendants (RNI) a interpellé la HACA ce weekend, afin d’intervenir et lui rendre justice suite à ce qu’il a considéré comme « une agression » de la part de la directrice de l’information de 2M, Samira Sitail sur Facebook.La polémique a débuté avec ce qui suit: dans une prise de position sur son mûr Facebook, Samira a écrit en défendant la militante du PSU, Nabila Mounib que l’ancien ministre de la Jeunesse et les Sports aurait tenté de « ridiculiser » cette dernière, avec des remarques « machistes » sur sa tenue et son aspect vestimentaire.En signe de solidarité feminine, Samira a écrit : » Oui, elle [Nabila Mounib] apporte un peu de « classe » quand l’ordure domine et pourri la scène politique », en ajoutant » Je ne vous ai jamais entendu parler, s’agissant d’un adversaire politique « homme », de son physique ou de la couleur de sa cravate. C’est donc bien le fait qu’elle soit une femme qui vous dérange, en poursuivant » Vous avez bien raison, c’est une femme « zaz « , mais j’aurais espéré que vous releviez sa compétence, son intelligence et son intégrité, vous n’êtes pas obligé de partager ses idées ni celle de son parti » en ajoutant: « Nul besoin d’être moderniste pour reconnaître la valeur d’une femme, il suffit juste d’être honnête, mais en êtes-vous seulement capable? »
Dans une vidéo publiée sur Youtube, Moncef Belkhayat a répondu à Samira , en disant :
» Mes frères et sœurs casablancais. Aujourd’hui, avec le lancement des campagnes électorales, j’ai été surpris par une publication de la direction de l’information de la chaine 2M, Samira Sitail, sur Facebook où elle a annoncé clairement son appartenance au parti d’extrême gauche et où elle a soutenu la secrétaire générale du même parti, Nabila Mounib. Sa publication est une atteinte à ma dignité, étant l’adversaire de Nabila dans l’arrondissement de Sidi Belyout. Elle a remis en question mon intégrité et a pris position, étant la directrice d’information de 2M, dans un conflit politique entre mon adversaire et moi.
On est dans le début de la campagne électorale, et les instructions de la HACA et le code électoral encadrant les médias et ceux qui les représentent à travers des règlements sont directes et claires.
De ce fait, je demande à la HACA d’appliquer la loi à cet égard, parce que personne, pas même Samira, n’est au-dessus de la loi. »
