N°5 – Full Metal Jacket
« Tas de larves », « dégueulis », « branlomane végétatif » ou encore « chiure d’amphibien ». Voici les insultes prononcées par R. Lee Ermey lorsqu’il doit accueillir les nouvelles recrues. Ce n’était pas dans le scénario et c’est grâce au fait qu’il ait lui-même participé à la Guerre du Vietnam que nous avons eu droit à ces mots doux désormais mythiques.
Stanley Kubrick, 1987.
https://www.youtube.com/watch?v=71Lft6EQh-Y
N4° – Le Loup de Wall Street
Censé enseigner les rudiments du métier à Leonardo DiCaprio (Jordan Belfort), Matthew McConaughey se lance dans une théorie pleine de testostérone, tout en improvisant une chansonnette quasi-bestiale.
Martin Scorsese, 2013.
N3° – The Dark Night : Le Chevalier Noir
Heath Ledger n’a pas hésité à mettre de sa personne dans son interprétation du Joker. Réalisant une performance époustouflante pour Christopher Nolan, l’acteur, totalement obsédé, multiplie les improvisations machiavéliques. La plus grandiose étant celle où il est emprisonné au commissariat central suite à son arrestation par Jim Gordon.
Christopher Nolan, 2008.
N2° – Taxi Driver
Inspiré par Bruce Springsteen, face à son miroir, Robert De Niro, flingue à la main, prononce avec conviction 4 mots cultissimes : »You talkin’ to me ? » À l’intérieur du scénario, aucune consigne particulière, si ce n’est « Travis monologue ». Un monologue depuis décliné notamment par Vincent Cassel dans « La Haine » et plus modestement par Pumba dans « Le Roi Lion ».
Martin Scorsese, 1976.
N1° – Shining
Le regard absolument glaçant de terreur, Jack Nicholson avance, hache à la main, à la poursuite de sa femme et de son fils. Après avoir défoncé la porte de la salle de bain, il décide de laisser libre cours à son imagination et passe son visage par l’orifice en se fendant d’un inattendu et flippant : « Here’s Johnny ». Une improvisation qui s’inscrit comme l’une des scènes les plus traumatisantes du 7e art.
Stanley Kubrick, 1980.
Source: godzilist.com
