Lors de sa visite au musée du Capitole de Rome lundi 25 janvier, le président iranien Hassan Rohani n’a vu aucune des statues dénudées, dissimulées derrière des paravents. Un choix qui a fait polémique dans la péninsule, selon les médias italiens.
Autocensure ou protocole diplomatique ? À l’occasion de la visite du président iranien Hassan Rohani, lundi 25 janvier, le musée du Capitole à Rome a dissimulé toutes ses statues dénudées derrière des paravents en bois.
Une initiative prise par respect pour la culture et la sensibilité de l’Iran. Selon des sources au sein de la délégation iranienne, citées par le Corriere della Sera, les Vénus aux seins nus et autre Éros en tenue d’Adam n’ont pas obtenu l’aval d’une inspection préalable de la délégation diplomatique iranienne.
En accueillant son hôte lundi dans ce site prestigieux où de nombreux accords ont été signés, le président du Conseil italien, Matteo Renzi, avait mis l’accent sur la richesse historique des deux pays, assurant qu’ils avaient en commun d’être « deux superpuissances de la beauté et de la culture ».