Y aura-t-il bientôt ou pas un remaniement ministériel? Les bruits à ce sujet courent depuis un bon moment mais deviennent de plus en insistants depuis le récent limogeage de Mohamed Boussaïd.
Selon le journal Assabah qui cite ce mercredi « une source gouvernementale », que le prochain remaniement auquel s’attendent les partis de la coalition gouvernementale (après consultation) sera « restreint » et « ramassé » avec une « réduction du nombre de portefeuilles tout en intégrant certains départements dans d’autres… et de mettre sur pied d’autres. »
Le but escompté serait de renforcer « l’efficacité » du gouvernement El Othmani conformément aux grandes lignes du récent discours Royal à l’occasion de la fête du Trône, souligne-t-on.
Selon le journal un ministère chargé du Développement verra le jour à cette occasion et que certaines agences qui s’occupaient par le passé des secteurs du développement socio-économique vont disparaître .
Et dans cet ordre d’idées, le ministère de l’Intérieur verra sa mission de « plus en plus élargie » et renforcée avec la création de nouveaux départements afin de veiller à la concrétisation sur le terrain de « la décentralisation » tant attendue, affirme-t-on.
Aucune date n’a encore été avancée jusqu’à maintenant, mais tout laisse à penser que ce remaniement pourrait avoir lieu « après la rentrée politique » c-à-d en septembre/octobre 2018 et pas avant, selon d’autres sources concordantes.
Par ailleurs, le sort du « démissionnaire » ministre des Affaires générales, Lahcen Daoudi n’a toujours pas été tranché… partira-t-il ou pas, personne ne peut répondre à cette question au moment où El Othmani observe un silence radio à ce sujet.
De toute façon, la règle générale dans la tradition Makhzenienne bien établie: les serviteurs de l’Etat ne peuvent démissionner mais demandent à qui de droit de les relever de leur fonction.
