Une tragédie. Des parties du corps d’une petite fille de moins de 10 ans a été retrouvé démembré et jeté dans un endroit peu fréquenté de la ville de Séfrou.
Des habitants de cette ville paisible du Moyen-Atlas ont découvert par hasard « des parties du corps » de la victime à cause de l’odeur nauséabonde que dégageait un sac en plastique jeté dans un endroit désert, selon les médias locaux.
Les autorités concernées ont immédiatement été informées et ont rapidement intercépté « un suspect ».
Le quotidien Al Akhbar affirme que l’enquête devrait révéler bientôt « le sort » réservé aux parties manquantes du corps de la petite dont le nom n’a pas été divulgué. Celles retrouvées ont été envoyées à la morgue, une fois les prélèvements nécessaires à l’enquête effectués et envoyés au laboratoire.
Selon la même source, les enquêteurs n’excluent pas l’hypothèse d’un crime lié à une « agression sexuelle ».
La famille de la disparue, convaincue que le cadavre est celui de sa fille, n’a pas pu obtenir l’autorisation de l’administration de l’hôpital Mohammed V pour identifier le cadavre.
Ce refus a provoqué la colère et des protestations de la famille, des voisins et des membres d’organisations des Droits de l’Homme. Les manifestants ont parcouru les artères de la ville en partant de l’hôpital vers la préfecture.
Par ailleurs, la famille de la victime déclare avoir déjà porté plainte contre un cordonnier, que la mère avait surprit en train d’agresser sa petite. Malheureusement l’agresseur avait été acquitté par le tribunal par manque de preuves, surtout que la pauvre mère est atteinte d’un léger retard mental.
