Banking – Une victoire inédite : Un Mauritanien à la tête de la Banque africaine de développement (BAD)

C’était un jeudi matin comme les autres à Abidjan, mais dans les coulisses de la Banque africaine de développement (BAD), l’atmosphère était électrique. Les rideaux s’apprêtaient à tomber sur une élection cruciale. Cinq candidats, cinq parcours, un seul fauteuil : la présidence de l’une des institutions les plus influentes du continent.
Parmi eux, un homme se distinguait par sa discrétion et sa constance : Sidi Ould Tah, originaire de Mauritanie. Peu de gens l’avaient vu venir en tête aussi largement. Pourtant, à l’issue du troisième tour de scrutin, le verdict était sans appel : plus de 76 % des voix. Une victoire éclatante, historique même, selon les anciens de l’institution.

Dans la grande salle, les applaudissements éclatèrent comme une pluie d’espoir. Ould Tah monta sur l’estrade, humble et ému. Il s’arrêta un instant, balayant l’assemblée du regard. Puis, dans un calme presque solennel, il prononça ces mots :

« J’aimerais remercier l’Afrique pour la confiance qu’elle vient de m’accorder. Je mesure pleinement la responsabilité que cette mission implique. »

Un court silence suivit. Puis, dans un anglais ferme et clair, il ajouta :

« Now, it’s time to go to work. I’m ready. »

Son discours ne dura que quelques minutes, mais il marqua les esprits. Car ce jour-là, ce n’était pas seulement un homme qui était élu, c’était une vision qui triomphait : celle d’une Afrique ambitieuse, unie et résolument tournée vers l’avenir.

Et pendant que les flashs crépitaient et que les félicitations affluaient, quelque part dans un bureau encore vide, attendait une chaise. Celle du président. Un nouveau chapitre venait de commencer.

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