Au Maroc, une entrée politique et sociale très tendue. Les propriétaires de cabinets médicaux privés et de cliniques décident de fermer leurs locaux jeudi, dans le cadre d’une grève nationale des médecins exerçant dans le secteur privé qui vise à exercer une pression sur le gouvernement El Othmani.
Les grévistes réclament l’assouplissement des réglementations fiscales dans le secteur de la médecine privée et luttent contre « l’acharnement fiscal ».
A noter que toutefois un « service d’urgence minimal sera observé partout », a affirmé à Article19.ma , Dr. Najib Slaoui, un des fondateurs de la Clinique des Nations Unies à Rabat.
De son côté, l’Association Nationale Des Cliniques Privées du Maroc (ANCP) a confirmé que cette grève inclura tous les services et divisions, « à l’exception du service des urgences. »
Les médecins privés revendiquent la révision du tarif référentiel de la visite médicale qui a stagné depuis 2016, malgré que la loi régissant le secteur exige son renouvellement chaque trois ans.
L’ANCP proteste notamment contre le non remboursement des patients qui paient 57% des dépenses médicales.
Certaines unités hospitalières comme l’Hopital Cheikh Zayed et autres ne sont apparemment pas concernés par le mouvement de grève à l’échelle nationale, a-t-on appris de sources concordantes.