Le groupe du Parti authenticité et modernité (PAM) à la Chambre des conseillers est embarrassé par « la fuite » des propos tenus par son président, Aziz Benazouz, lors d’une réunion du groupe, mardi dernier, dans lesquels il aurait dénoncé « la dérive sécuritaire » l’Etat.
Cette « fuite » a provoqué une véritable crise au sein du groupe, a rapporté Alyaoum 24 soulignant que Benazouz, qui se trouve actuellement dans le nord du pays, n’est pas encore parvenu à publier une mise au point à ce sujet.
Le journal a également indiqué que quatre membres du groupe PAM sont soupçonnés d’être derrière cette « fuite » lesquels risquent d’être lourdement sanctionnés par le parti, voire en être exclus.
La prochaine réunion du bureau politique du parti du tracteur à laquelle prendront part les présidents des deux groupes parlementaires du parti, prévue à la fin de la session législative, pourrait être l’occasion de prendre les décisions concernant cette affaire.
Un membre du groupe parlementaire du PAM a, par ailleurs, fait état d’une « révolte » au sein du groupe, contre « la domination du courant gauchiste rifain » qui tire sa force, selon lui, du secrétaire général du parti, Ilyas El Omari, soulignant que ce dernier tente de garder une même distance avec tous les courants au sein du parti.