POLÉMIQUE – Dans la tourmente, le maire PJDiste de Rabat, dénonce une « affaire politique »

A en croire le HuffPost, « c’est une affaire qui agite les milieux politico-médiatiques depuis plusieurs mois ». Et pour cause, le principal protagoniste, le maire de Rabat, Mohamed Sadiki, est auditionné ce lundi 25 avril par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ).

 Le Parti de la Justice et du développement (PJD) de M. Benkirane, dénonce une « affaire politique », souligne le HuffPost.

Cette affaire remonte au samedi 20 février. Au lendemain d’une séance houleuse au Conseil de la ville de Rabat entre des députés PJD et PAM, un député du parti du ‘Tracteur’ demande l’ouverture d’une enquête au sujet d’une présumée pension d’invalidité versée au maire par son ancien employeur, la société Redal, chargée de la gestion déléguée des services d’eau et d’électricité à Rabat, pour des « raisons de santé ».

 Le maire dément ces accusations et affirme avoir négocié en 2012 un départ volontaire, dans le cadre d’une opération qui a concerné 90 anciens employés de Redal. Bref, la polémique fait boule de neige.

                                        

                                  +Le Maire, est-il réellement malade?+

            

Toujours est-il que l’affaire prend de l’ampleur quand les élus du PAM désertent la mairie de Rabat, conditionnant leur retour à l’ouverture d’une enquête. Vendredi 9 avril, l’affaire prend une nouvelle tournure: Mohamed Sadiki n’est pas convié à prendre part à la prière du vendredi accomplie par le roi Mohammed VI dans une mosquée de la capitale, ce qui sera interprété comme une « mise sur la touche », note le HuffPost.

 Dimanche au soir, à la veille de sa comparution devant la BNPJ, le principal intéressé est donc longuement revenu sur cette affaire, lors d’un point de presse tenu au siège du PJD.

 Pour Sadiki, son départ volontaire de la filiale de Veolia a fait l’objet de « calculs politiques de la part du parti que vous connaissez , » dit-il dans une allusion au PAM.

 Et de souligner sur le site du PJD que l’affaire a été « amplifiée par les médias, qui l’ont qualifié de « malade mental qui a bénéficié d’une villa et d’un millions de dirhams (de la part de Redal, ndlr) », ce qui est « faux », ajoute le Huff.

Affaire à suivre…

Article19.ma