Gaza – Les pays arabes ébauchent un plan de reconstruction de ce Territoire palestinien dévasté (Média)

Photo AFP - Le prince héritier et Premier ministre de Bahreïn Hamad Ben Issa Al Khalifa , l’émir du Qatar Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani, le président des Émirats arabes unis Mohammed Ben Zayed Al Nahyane, le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed Ben Salman, l’émir du Koweït, cheikh Mechaal Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah, le roi Abdallah II de Jordanie, le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi, le prince héritier de Jordanie Hussein et le conseiller à la sécurité nationale des Émirats arabes unis, cheikh Tahnoun bin Zayed al-Nahyan, posent pour une photo à Riyad, le 21 février 2025.

Avant un sommet de la Ligue arabe, le 4 mars, des représentants des pays du Golfe, d’Egypte et de Jordanie ont examiné un schéma prévoyant une reconstruction de l’enclave en trois étapes et une gouvernance sans le Hamas ni l’Autorité palestinienne.

A Riyad, vendredi 21 février, les dirigeants des pays du Golfe, d’Egypte et de Jordanie ont affiché leur unité. Ils avaient été conviés par le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salman, pour formuler une contre-proposition au plan énoncé par le président américain, Donald Trump, de prendre le contrôle de la bande de Gaza et de déplacer 2 millions de Gazaouis hors de l’enclave.

Selon Le Monde, les dirigeants arabes sont en quête d’une position commune sur le financement de la reconstruction, estimée à 53 milliards de dollars (50,6 milliards d’euros) par la Banque mondiale, et la future gouvernance de la bande de Gaza. Leur proposition doit être présentée au Caire, le 4 mars, lors d’un sommet d’urgence des pays de la Ligue arabe.

Vendredi, les dirigeants arabes se sont penchés sur un plan élaboré par l’Egypte. Ce plan, dévoilé par le quotidien émirati The National, prévoit trois phases étalées sur trois à cinq ans, avec dans un premier temps des zones sécurisées pour reloger temporairement les déplacés et déblayer les décombres. La reconstruction interviendrait dans une deuxième phase avec l’organisation d’une conférence internationale réunissant les bailleurs de fonds internationaux.

Toutefois, reste à savoir ce qui que pense Trump et Netanyahu de ce projet pharaonique ?

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