Le fils d’un haut cadre du « polisario » tient le front séparatiste responsable de la disparition mystérieuse de son père

Le fils d’un « haut responsable » du « polisario » Ahmed Khalil, qui s’occupait des droits de l’Homme et de la sécurité dans les camps de la honte à Tindouf, a dénoncé la disparition mystérieuse de son père sur le sol algérien en 2009, imputant aux séparatistes du « polisario » l’entière responsabilité dans son enlèvement .

« La direction du polisario est la première responsable de la disparition de mon père depuis janvier 2009 quand il était en Algérie », a affirmé Rachid Khalil, qui vit depuis 2005 à Saint-Sébastien (Nord de l’Espagne), ajoutant que sa famille est sans nouvelles d’Ahmed Khalil depuis six ans.

« Nous réclamons que justice soit faite », a déclaré le jeune sahraoui à l’agence espagnole EropaPress, condamnant la répression et le manque de liberté dans les camps de Tindouf dans le sud-ouest de l’Algérie.

Rachid Khalil a ajouté qu’il semble que son père est incarcéré dans une prison militaire algérienne, tout en condamnant le mutisme de la direction du « polisario » et des autorités algérienne sur cette affaire.

En octobre dernier, rappelle-t-on, le Groupe de travail de l’ONU sur les disparitions forcées ou involontaires (GTDFI) avait été saisi du cas d’Ahmad Khalil par son fils Rachid Khalil qui avait déposé plainte auprès de l’organe onusien à Genève, après s’être heurté à la sourde oreille des autorités algériennes pendant plus de cinq ans.

Né en 1953 à Tan-Tan, Ahmed Khalil a occupé plusieurs fonctions au sein du  »polisario », particulièrement celles de chef de cabinet à la prétendue présidence des séparatistes, de chargé des droits de l’Homme et de la sécurité au sein des camps de Tindouf.

Article19.ma/Medi1Tv