Une position en rupture avec le discours habituel du locataire de la Maison Blanche. L’ancienne chef de la diplomatie américaine Madeleine Albright a souligné que son pays ne devrait pas choisir entre l’isolationnisme et le rôle de gendarme du monde.
« J’ai passé beaucoup de temps à l’ONU et en tant que secrétaire d’Etat en tentant d’établir de véritables relations avec la Chine et nous avons essayé aussi avec la Russie », a affirmé Mme Albright lors d’une rencontre, jeudi à Marrakech dans le cadre du Forum Atlantic Dialogues, organisé par le Think Tank Policy Center for the New South.
« Nous ne voulons pas être le gendarme du monde, mais être des partenaires » des autres pays, a-t-elle ajouté déplorant la situation qui prévaut actuellement au niveau des relations internationales.
Mme Albright a, en outre, estimé important le développement de relations entre les pays d’Afrique et de l’Amérique du sud.
