ÉVÉNEMENT – Le PAM ouvre les travaux de son 3ème congrès en grande pompe, avec une interrogation sur le prochain conducteur du « Tracteur » (Video)

De très loin, des VIP sont venus samedi 23 janvier à Bouznika, y compris de Palestine, d’Afrique du Sud, d’Amérique Latine et d’Europe afin d’assister au 3e congrès du Parti Authenticité et Modernité (PAM) qui se tient à quelques mois des prochaines législatives, considérées comme décisives pour l’avenir de cette jeune formation politique.

Devant plus de 3000 congressistes représentant toutes les régions du Maroc, Mohamed Cheikh Biadillah et Mustapha Bakkoury, figures emblématiques du PAM, ont pris la parole pour rappeler principes fondamentaux du parti et sa vision d’avenir, notamment le respect de l’identité nationale et les valeurs démocratiques et sociales face au nihilisme et à l’obscurantisme par les temps qui courent.Cette session s’est passée dans une atmosphère bon-enfant, des chants et des slogans de soutien au peuple palestinien.

Le congrès de Bouznika est appelé à élire ses nouvelles instances dirigeantes, y compris son Conseil National (parlement) et le prochain secrétaire général, qui en principe devra remplacer Bakkoury.

Dimanche plusieurs membres du bureau politiques peuvent presenter leur candidature à la direction du parti du « tracteur » y compris des femmes, mais le bruit court que « de facto » le futur leader sera Ilyas El Omari, l’un de ses fondateurs historiques et sa cheville ouvrière de toujours.

La classe politique marocaine à été représentée par des leaders ou des représentants de premier plan y compris l’adversaire juré du PAM, à savoir le PJD du chef de gouvernement Abdelilah Benkirane.

Ainsi le PJD â dépêché son joker, Lahcen Daoudi, l’Istiqlal son leader en personne, Hamid Chabat,  le Mouvement Populaire , Mohand Lanser,  les socialistes de l’USFP,  Driss Lachgar, les ec-communistes du PPS, Nabil Benabdellah, l’UC Mohamed Sajid, le RNI, le richissime Akhannouch et le ministre des Finances Boussaid.

Même des Salafistes, anciens détenus politiques comme Cheikh Abu Hafs ont été parmi les invités de marque du PAM.

Comme tout le monde l’a constaté, Salaheddine Mezouar, le président du RNI, a brillé par son absence. Aucune explication comme pour l’absence de Benkirane.

Les voies du Seigneur sont impénétrables, dit-on surtout en politique marocaine.

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