Bruits de coulisse depuis quelques temps déjà. Une source partisane a écarté la survie de la majorité gouvernementale actuelle jusqu’à l’entrée parlementaire, attendue le 11 octobre prochain, date de l’ouverture de l’année législative par le roi Mohammed VI.
Selon le quotidien Assabah, le Parti justice et développement (PJD) n’exclue pas la possibilité du départ du Parti du progrès et du socialisme (PPS) du gouvernement, ce dernier accusant le chef de l’exécutif d’avoir limogé une de ses dirigeants Charafat Afilal de son poste de secrétaire d’Etat chargé de l’eau.
La source partisane, selon le journal, a ajouté que le remaniement ne se limitera pas à débarrasser les ministres du « problème » du secrétariat d’Etat, mais à désamorcer les tensions qui pourraient menacer la coalition gouvernementale, en particulier, après les signes de « divorce » entre le PPS et le PJD.
La direction du PPS s’est engagée dans un processus de délimitation des frontières avec le PJD, les documents du dernier congrès ayant posé de nouvelles conditions à la poursuite de l’alliance avec les frères de Saad Eddine El Othmani.
