Les autorités françaises ont dit vendredi avoir bon espoir de parvenir à identifier l’ensemble des personnes tuées dans le crash de l’A320 de la Germanwings, dont le copilote, aux fins notamment de l’enquête sur son acte suicidaire présumé.
Andreas Lubitz, 27 ans, a semble-t-il intentionnellement précipité l’appareil, avec 149 autres personnes à bord, mardi contre un massif des Alpes françaises lors d’un vol Barcelone-Düsseldorf. Les autorités judiciaires allemandes ont révélé vendredi qu’il aurait dû être en arrêt maladie le jour du vol mais qu’il l’avait caché à son employeur.
« Je pense que nous devrions être en mesure de procéder à l’ensemble des identifications », a déclaré à la presse le colonel Patrick Touron, directeur adjoint de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN).
Des enquêteurs ont déclaré jeudi que le processus d’identification des corps, dont aucun n’est intact en raison de la violence du crash, se poursuivrait la semaine prochaine, voire la semaine suivante.
Ce processus délicat va du relevé d’éléments sur le site du crash à leur examen au laboratoire de l’IRCGN à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).
« Compte tenu des dégradations observées sur les corps, nous pensons que l’ADN va être l’élément prégnant, déterminant pour procéder à l’identification », a dit le colonel Touron.
Les prélèvements d’ADN vont être comparés en laboratoire aux profils obtenus des familles et des proches.
Reuters/Article19.ma