L’islam est un culte en rattrapage au regard de son patrimoine immobilier. Les milliers de mosquées répertoriées en France en 2016 n’offrent pas assez de surface aux presque deux millions de pratiquants.
A en croire le Journal du Dimanche, « les rapports d’informations des sénateurs Hervé Maurey et Nathalie Goulet, la France compte aujourd’hui 2.450 mosquées dont seulement 8% font plus de 500m2. 700.000 m2 manqueraient à l’appel, ainsi qu’une enveloppe supplémentaire de 150 à 200 millions d’euros, selon Hakim El Karoui, auteur d’un rapport sur l’islam pour l’Institut Montaigne. De quoi entretenir et construire de nouvelles mosquées et mieux rémunérer et former les imams ».
Les Etats marocain, algérien et saoudien contribuent à financer les mosquées
Actuellement, la communauté musulmane finance l’essentiel de son culte via des dons et l’aumône obligatoire (zakat). Les Etats turc, marocain, algérien et saoudien y contribuent pour le solde ainsi que des donateurs privés étrangers. Le système reste opaque. Beaucoup d’associations cultuelles s’organisent sous le statut loi 1901 avec des obligations comptables minimales. Sur les contributions des Etats et de groupes caritatifs étrangers plane le soupçon qu’elle soient idéologiquement orientées (Frères musulmans, salafistes…) et difficilement traçables, ajoute le JDD.