Voici les principaux titres développés par la presse nationale de ce vendredi :
*Le Matin.:
-La13e session du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS), qui s’est ouverte jeudi, se poursuit aujourd’hui avec l’examen notamment des points relatifs aux activités et au budget 2018. Mais c’est le point relatif à la contribution du Conseil à la réflexion visant la révision du modèle de développement du Royaume qui devrait marquer les travaux de cette session. Pour Omar Azziman, l’école étant au cœur de tout projet de société, il est normal que le CSEFRS participe à la réflexion sur le nouveau modèle de développement que tout le monde appelle de ses vœux.
– Les autorités monétaires se montrent encore rassurantes. L’argentier du Royaume et le gouverneur de la Banque centrale, affirment, chiffres à l’appui, que l’impact du régime de change flexible, sera faible sur la valeur du dirham. Mieux, le gain pour la croissance est estimé à 0,2% cette année, alors que l’inflation subirait une petite hausse de 0,4%.
*L’Economiste.:
-La Banque africaine de développement vient de livrer ses perspectives économiques en Afrique pour 2018. Pour le Maroc, la croissance du PIB réel devrait atteindre 3,1% cette année et évoluer autour de 4% pour l’année prochaine. Il y a quelques jours, la Banque mondiale avait elle aussi publié ses projections. Le taux de croissance devrait s’établir à 3,1% en 2018 et 3,2% les deux années suivantes.
-Les inquiétudes des agriculteurs commencent à se dissiper peu à peu. Les dernières pluies placent la campagne dans des perspectives plutôt positives. Les précipitations des dernières semaines se sont généralisées à la quasi-totalité du territoire. Au 16 janvier, le cumul pluviométrique moyen national a atteint 132,7 mm, réduisant ainsi le déficit à 25% par rapport à une campagne moyenne à la même date. Au démarrage de la période des semis, ce déficit était de 61%.
*L’Opinion.:
-La réforme du régime de change constitue un pas en avant vers la consolidation du positionnement de l’économie marocaine au niveau international, a affirmé le ministre de l’Économie et des Finances, Mohamed Boussaid. Cette réforme consacre les réalisations accomplies au niveau du cadre macro-économique, des réformes structurelles et sectorielles et de l’ouverture de l’économie marocaine sur l’extérieur, a souligné Boussaid lors d’une réunion conjointe de la commission des finances et du développement économique à la Chambre des représentants et la commission des finances, de la planification et du développement économique à la Chambre des conseillers, marquée par la présence des présidents des deux Chambres, respectivement Habib El Malki et Hakim Benchamach, ainsi que du Wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri.
-Euler Hermes n’a pas tardé à réagir pour donner son avis sur la récente réforme du régime de change adoptée par le Maroc. Le leader mondial de l’assurance-crédit estime que cette fluctuation, dans une bande de 2,5%, exposera de manière plus importante les entreprises marocaines aux risques de change. Dans l’ancien régime, la fixité du dirham contre son panier de devises donnait l’impression erronée de l’absence de risque de change, d’où une sous-utilisation des solutions de couverture contre le risque de change, selon le cabinet d’intelligence économique et commerciale. En ce sens, puisque le dirham pourra évoluer plus fortement, cette perception des risques devrait évoluer. Il y aura donc une incitation plus forte à utiliser des instruments de couverture contre le risque de change, parmi lesquels l’assurance-crédit, estime Euler Hermes.
*Libération.:
-C’est le ras-le-bol chez les médecins du secteur privé. Ils organisent ce vendredi un sit-in de protestation devant le ministère de la Santé à Rabat. «Nous protestons pour plusieurs raisons», a affirmé à ce propos Rachid Choukri, président du Syndicat national de la médecine générale (SNMG) lors d’une conférence de presse organisée mercredi dernier à Casablanca par le SNMG et le Syndicat national des médecins du secteur libéral (SNMSL).
-La facture énergétique plombe la balance commerciale. Quand on analyse les chiffres publiés en rapport avec la balance commerciale marocaine, on a l’impression que les années se suivent et se ressemblent. Encore une fois, force est de constater que le déficit s’est accentué, pour la seconde année consécutive. En cause, les exportations, principalement le phosphate et l’industrie automobile, ont contrebalancé la flambée de la facture énergétique. Selon les récentes statistiques livrées par l’Office des changes, le déficit commercial du Maroc au titre de l’année 2017 s’est creusé de 2,6%. Un taux résultant d’un différentiel de l’ordre de 189,8 milliards de dirhams, contre 185 milliards de dirhams l’année précédente.
*Al Bayane.:
– La célébration du 60ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques maroco-chinoises, prévue au cours de cette année, constitue une opportunité pour consolider les relations bilatérales, en particulier après la signature en 2016 de l’accord de partenariat stratégique par SM le Roi Mohammed VI et le président chinois, Xi Jinping et l’adhésion du Maroc à l’initiative « La ceinture et la route », a affirmé le chargé d’affaires à l’ambassade du Maroc à Pékin, Mourad El Ayachi. Intervenant lors d’un colloque international organisé par le gouvernement local de la capitale Pékin sur l’initiative « La ceinture et la route : échanges et coopération « , le diplomate marocain a souligné que le mémorandum d’entente signé dans ce cadre constitue un fondement pour renforcer la coopération maroco-chinoise, compte tenu que l’initiative « La ceinture et la route » est un outil de mise en place de partenariats multiformes dans des secteurs économiques prometteurs et à forte valeur ajoutée, notamment les infrastructures et la technologie.
-La jeunesse est aujourd’hui appelée à une forte adhésion à la vie politique pour accélérer le processus de développement et accompagner le changement qu’a connu le Maroc ces dernières années, a souligné Mohamed Nabil Benabdallah, secrétaire général du PPS. S’exprimant lors d’un séminaire sur les jeunes et la politique au Maroc, organisé dans le cadre de la 11ème édition de l’Université citoyenne de la Fondation HEM, Benabdallah a indiqué que le Maroc a franchi des pas énormes depuis le début du 20ème siècle, grâce à des jeunes qui ont porté le mouvement de l’indépendance et se sont sacrifiés pour la construction d’un Maroc moderne, de droit et de démocratie, déplorant « l’éloignement progressif » de la jeunesse constaté aujourd’hui à l’égard de la chose publique.
*Bayane Alyaoum. :
– Les ménages marocains sont plus pessimistes quant à leur capacité future à épargner au cours des 12 prochains mois, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP). En effet, seulement 20,7% des ménages s’attendent à épargner au cours des 12 prochains mois, indique le HCP dans une note d’information sur les résultats de l’enquête de conjoncture auprès des ménages au titre du 4ème trimestre 2017. Le solde d’opinion est resté négatif, à -58,6 points au lieu de -55,7 points un trimestre auparavant et de -68,7 points une année auparavant, selon le HCP.
*Al Alam. :
– Driss Abbassi, professeur universitaire, a affirmé que l’adoption par le Maroc d’un nouveau régime de changes plus flexible était nécessaire pour accompagner la dynamique économique que connait le Royaume, précisant que le régime de change évolue selon le degré d’ouverture du pays au reste du monde. Il a souligné que cette mesure n’est pas une « solution magique » aux problèmes économiques auxquels est confronté le Maroc, soulignant l’obligation d’adopter des mesures plus concrètes dans le secteur de l’enseignement et le marché du travail.
*Assabah. :
– Le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, Noureddine Boutayeb, a affirmé que le nombre de demandes déposées par les veuves auprès des annexes administratives pour bénéficier du soutien a atteint jusqu’à décembre 2017, 90.391 demandes, précisant que le soutien accordé à cette catégorie de la population se chiffre à 987,89 MDH.
*Al Massae. :
– Le PJD a déposé une proposition de loi pour mettre fin aux pensions de retraite des parlementaires. Cette démarche intervient après l’échec de négociations et de débats ardents sur la réforme de ce régime et le refus du chef du gouvernement d’accorder un soutien pour extraire la Caisse de la faillite. Mais la proposition du groupe PJD à la Chambre des représentants semble ne pas avoir été accueillie favorablement par tous les groupes parlementaires.
*Rissalat Al Oumma. :
– Le Centre marocain de conjoncture a indiqué que le taux de croissance dépasserait à peine une moyenne de 3,5% entre 2008-2018. Le Centre a affirmé que le taux de croissance du PIB aurait baissé de 1,5% par an par rapport à la décennie précédente, qualifiant cette croissance de « stérile », car elle serait insuffisante de créer des emplois malgré les efforts déployés dans l’accumulation des moyens de production, l’investissement et le capital humain.
*Akhbar Alyaoum. :
– Le haut-commissaire au plan, Ahmed Lahlimi, n’a pas dissimulé son inquiétude au sujet d’une éventuelle augmentation de l’inflation, suite à l’adoption d’un nouveau régime de change dans les mois à venir. Lahlimi a indiqué que l’inflation atteindrait 1,6% en 2018, alors qu’elle s’était établie à 0,2% en 2017. Il a expliqué que ces changements seraient produits notamment par la hausse des cours mondiaux du pétrole et des prix des produits alimentaires.
*Al Ittihad Al Ichtiraki. :
– Le représentant spécial du secrétaire général des Nations-Unies pour la Libye, Ghassan Salamé, a exprimé, mercredi devant le Conseil de sécurité, sa gratitude au Maroc pour son soutien continu aux efforts onusiens visant à réussir la transition politique en Libye. Le représentant onusien, qui briefait les membres du Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation dans ce pays , a relevé que le 17 décembre dernier a marqué le deuxième anniversaire de l’accord politique libyen de Skhirat, notant que les Libyens ont choisi de marquer cet anniversaire en l’absence de violence ou de perturbation significative.
*Al Ahdath Al Maghribia. :
– La Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) a arrêté mercredi, en coordination avec les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), six individus, dont un fonctionnaire à l’Entraide nationale pour leur implication présumée dans une affaire d’abus de confiance et de détournement de biens mis à la disposition du fonctionnaire. Selon un communiqué de la DGSN, la BNPJ avait été sollicitée par le parquet pour enquêter au sujet d’une plainte déposée par l’Entraide nationale à l’encontre de l’un de ses fonctionnaires, soupçonné d’être impliqué dans des actes criminels, ce qui a nécessité l’ouverture d’une enquête judiciaire qui a abouti à l’interpellation du mis en cause et de cinq autres complices en flagrant délit de détournement de biens, en l’occurrence deux tonnes de vêtements et de chaussures qui étaient mis à la disposition de ce fonctionnaire.