Au Maroc, la chasse aux fonctionnaires « fantômes » continue dans la fonction publique. Le ministère de l’Education nationale a annoncé que 298 fonctionnaires n’ont pas été intégrés au recensement annuel des fonctionnaires de l’enseignement, organisé en 2016 conformément à la circulaire du chef du gouvernement concernant les absences irrégulières.
Ces conclusions ont été faites après la comparaison des données de recensement recueillies auprès des différents services du ministère, avec les informations contenues dans les bases de données de la Trésorerie générale du royaume, selon un communiqué de ce département.
Cette situation aura des conséquences immédiates pour les fonctionnaires « fantômes » : Les modalités de versement des salaires des fonctionnaires non intégrés au recensement et de ceux dont l’absence irrégulière a été constatée seront modifiés, du virement bancaire, au transfert individuel de fonds, souligne le ministère.
En clair : Ces fonctionnaires ne seront payés que s’ils régularisent leur situation.
Par ailleurs, le journal Assabah rapporte que plusieurs départements ministériels sont à la recherche de secrétaires généraux, après le limogeage de 14 hauts responsables déclenché par le rapport de la Cour des comptes sur l’exécution du programme de développement d’Al Hoceima.
Et pour dissiper les craintes de certains candidats de voir l’appartenance partisane l’emporter sur la compétence, le gouvernement a assuré que les meilleurs profils seront sélectionnés à ces postes de grande importance.