Voici les principaux titres développés par la presse nationale:
*Le Matin.:
-Les arriérés de la Caisse de compensation ont atteint 1,2 milliard de DH à fin 2017. Ces créances représentent un mois de subvention pour le gaz butane alors qu’il ne reste aucun arriéré pour le sucre. Pour 2018, le gouvernement continuera à subventionner ces produits ainsi que la farine à travers le système de compensation.
– Malgré les dernières précipitations, les principaux barrages marocains n’ont toujours pas atteint les taux de remplissage enregistrés à fin 2016. En effet, selon le rapport sur la situation journalière des principaux grands barrages du Royaume, publié par le secrétariat d’État auprès du ministre de l’Équipement, du transport, de la logistique et de l’eau, chargé de l’Eau, le taux de remplissage ne dépasse pas les 35,5% actuellement, contre 52% durant la même période de l’année 2016.
*Aujourd’hui le Maroc.
– La douane sera désormais chargée de la perception du droit de timbre relatif à la première immatriculation au Maroc des véhicules importés neufs ou à l’état usagé. Conformément aux dispositions de l’article 6 de la loi de finances pour 2017, l’Administration des douanes et impôts indirects est chargée à compter du 1er janvier 2018 de la perception du droit de timbre, appelé communément taxe sur les voitures de luxe, afférent à la première immatriculation au Maroc de véhicules importés neuf ou à l’état usagé, à l’exception de ceux importés par les concessionnaires agréés.
-Le projet de loi relatif au droit d’accès à l’information atteint son ultime étape à la Chambre des conseillers. Les conseillers parlementaires ont voté hier les amendements qui seront apportés à la version finale du texte tant attendu. Il faut dire cependant que le projet de loi sera voté à la commission permanente de la justice, de la législation et des droits de l’homme au sein de la Chambre des conseillers avec un léger retard. Et pour cause, il semble que les parlementaires à la fois de la majorité et de l’opposition n’avaient pas trouvé un accord sur les amendements apportés à la première mouture du texte. Alors que le dernier délai pour le dépôt des propositions d’amendements avait expiré le 22 décembre dernier, les conseillers devaient voter le texte lors de la réunion du 26 décembre.
*L’Economiste.:
-Impôt/pénalités de retard: l’Etat passe l’éponge. C’est une des mesures phares de la loi de finances pour 2018: l’amnistie sur les majorations et pénalités de retard de paiement des impôts, des droits de douane et des créances de l’Etat. Elle vise en particulier les amendes et pénalités sur les créances antérieures au 1er janvier 2016 et demeurés impayés au 31 décembre 2017. Et ce, à condition que le contribuable s’acquitte du montant principal en une seule fois. Le dispositif sera également étendu aux impôts locaux dont les impayés se chiffrent à 15 milliards de dirhams.
– Rabat et sa région peinent à se positionner comme une destination pour le tourisme international à l’instar d’autres capitales telles que Paris, Londres, Bruxelles et le Caire. Même sur le plan national, elle reste très loin du peloton de tête conduit par les villes de Marrakech, Agadir et Fès, qui continuent à accaparer la majorité des nuitées, selon les données du mois de janvier 2017 publiées par l’Observatoire du tourisme. La vocation administrative pèse toujours sur l’animation et le déroulement de la vie à Rabat qui semble entrer en léthargie dès les premières heures de la nuit.
*L’Opinion.:
– Une bonne nouvelle pour notre système bancaire vient d’être annoncée par l’agence de notation Moody’s. Sur une liste de 41 banques africaines dans 11 pays du continent aux économies les plus dynamiques ou importantes en volume, 3 banques marocaines (Attijariwafa Bank, BCP et BMCE Bank) ont des perspectives positives pour 2018. Cette perspective prend en compte une projection à la hausse des revenus des banques, soutenus par une amélioration de près de 10% des intérêts qu’elles reçoivent en rémunération des crédits qu’elles accordent à l’économie.
-La nappe de Chtouka, par sa surexploitation, accuse un déficit d’environ 60 à 80 millions de m3 par an, calculé comme la différence entre le volume renouvelable de la nappe et les prélèvements effectués sur cette dernière. Ceci crée un risque majeur pour la poursuite de l’activité agricole dans la région. Cette surexploitation de la nappe entraine également une avancée du biseau salé dans les terres, détériorant fortement la qualité de l’eau pompée et mettant en cause plus de 3 milliards de dirhams d’investissements agricoles, avec un risque alarmant et imminent de l’infiltration de l’eau de mer dans la nappe. Résultat: une catastrophe en vue si rien n’est fait dans l’immédiat pour remédier à cette situation dramatique.
*Libération.:
-Les représentants des partis politiques à Jerada ont appelé à élaborer un plan de développement propre à la province et à profiter de toutes les potentialités dont elle regorge, en vue d’enclencher une nouvelle dynamique économique et de créer de nouveaux postes d’emploi, notamment au profit des jeunes. La province de Jerada a besoin de davantage d’efforts fournis par tous les intervenants afin de combler le déficit accusé dans nombre de secteurs, ont souligné les représentants des partis politiques qui s’exprimaient lors d’une rencontre, coprésidée par le wali de la région de l’Oriental, gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Mouad El Jamai, et le gouverneur de la province de Jerada, Mabrouk Tabet.
-Le problème des mineurs non accompagnés semble être un sempiternel casse-tête pour les autorités du préside occupé de Melilla. Le gouverneur local de la ville a estimé que presque 3000 d’entre eux vivent actuellement dans les localités proches, dans l’attente d’une opportunité d’y accéder. Selon l’agence espagnole Europa press, leur objectif serait de débarquer dans la péninsule Ibérique à travers ledit préside. Selon le conseiller du bien-être social dans le gouvernement local de cette ville, Daniel Ventura, le Maroc se trouve dans l’obligation de tenir ses engagements en matière d’immigration en récupérant « ses mineurs » pour les remettre à leurs parents.
*Al Bayane.:
– Le service régional de la police judiciaire de la ville d’Ouarzazate a arrêté, lundi soir, un individu pour son implication présumée dans une affaire de séquestration et de coups et blessures volontaires à l’encontre d’une ressortissante américaine, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Les services de la sûreté nationale d’Ouarzazate avaient reçu, lundi après-midi, un appel téléphonique, depuis la ville de Salé, d’une personne qui indiquait avoir reçu un courriel de la part d’une ressortissante américaine qu’elle connaissait et dans lequel elle prétendait être séquestrée et soumise à la violence par un individu dans une maison à Ouarzazate, précise la DGSN. les recherches et les investigations menées par les services de sûreté, appuyées par les expertises scientifiques et techniques, ont permis de localiser le lieu de la séquestration de la victime (61 ans) et d’appréhender le suspect.
-La Délégation Générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a affirmé être déterminée à suivre l’état de santé de l’ensemble des détenus qui souffrent des problèmes de santé, contrairement aux allégations « calomnieuses » véhiculées par certains sites d’information prétendant une « négligence » vis-à-vis des pensionnaires des établissements pénitentiaires. Dans un communiqué publié en réaction aux allégations de certains sites d’information sur le « nombre élevé de décès dans les établissements pénitentiaires pour cause de négligence médicale », la DGAPR justifie sa publication des communiqués sur le décès de détenus par la conviction de la nécessité d’établir une relation de communication transparente avec l’opinion publique et d’interagir positivement avec les médias sérieux intéressés par les questions de l’univers carcéral.
*Al Akhbar. :
– Le chef du gouvernement a été surpris par le Secrétariat général du gouvernement qui lui a demandé d’inscrire le projet de loi-cadre relatif à la réforme du système éducatif à l’ordre du jour du prochain conseil du gouvernement. Selon des sources informées, l’adoption rapide de ce projet, qui va régir le système éducatif pendant la prochaine décennie, avant même de remplacer l’ancien ministre Hassad, est due à la proximité de la tenue d’un conseil des ministres, étant donné que ce genre de texte doit être présenté lors du conseil des ministres.
*Al Alam. :
– Le ministre de la Culture et de la communication, Mohamed Laaraj, a appelé mardi l’ensemble des intervenants à joindre leurs efforts pour parachever la mise en œuvre des dispositions constitutionnelles relatives à la langue amazighe. Laaraj a indiqué, lors d’une réunion de la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication à la chambre des représentants, que cette adhésion doit s’inscrire dans le cadre du renforcement des acquis du Maroc en matière de démocratisation et de modernisation et honorer les différentes composantes de l’identité nationale pluraliste, sous la sage conduite de SM le Roi Mohammed VI.
*Al Ittihad Al ichtiraki. :
– Les échanges extérieurs du Maroc ont été marqués par une aggravation du déficit de la balance commerciale de 3,6% durant les onze premiers mois de 2017, atteignant 173,2 milliards de dirhams (MMDH) contre 167,2 MMDH un an auparavant, selon les données de l’Office des changes. Les importations ont atteint 396,9 millions de dirhams soit une hausse de 6,9%, alors que les exportations ont progressé de 9,7% pour se chiffrer à 223,7 millions de dirhams, indique l’Office des changes dans une note sur ses indicateurs mensuels des échanges extérieurs pour le mois de novembre 2017.
*Al Ahdath Almaghribia. :
– Ahmed Toufiq, ministre des Habous et des affaires islamiques, a décidé de déléguer la légalisation des marchés relatifs à la mise à niveau des mosquées aux walis et aux gouverneurs des préfectures et provinces du Royaume. Cette mission était auparavant l’apanage des délégués régionaux du ministère des Habous, avant que Toufiq ne leur retire cette tâche et la confie aux gouverneurs et aux walis, qui relèvent du ministère de l’Intérieur.
*Akhbar Alyaoum. :
– Dorénavant, les déclarations et paiement des impôts sur le revenu, pour les personnes physiques titulaires de revenus autres que professionnels, se font par voie électronique. La Loi de Finances pour l’année 2018 a institué ce moyen pour l’obligation des déclarations et des paiements de l’impôt sur le revenu dans le Royaume. Les intéressés sont tenus de déclarer en ligne, avant le 1er mars 2018, leur revenu global et de payer l’impôt y afférent, soit en ligne sur le Portail Internet de la Direction Générale des Impôts (DGI), soit en espèce auprès de leur banque ou par carte bancaire. Le paiement est désormais spontané. Il accompagne la télé-déclaration et n’attend plus la réception d’un rôle d’imposition, précise la DGI.
*Bayane Alyaoum. :
– Le gouvernement se penche actuellement sur l’élaboration d’un programme portant une série de mesures urgentes et d’autres à moyen et long termes pour garantir un approvisionnement constant en eau potable et en eau d’irrigation dans le cadre d’une approche participative impliquant l’ensemble des secteurs et des établissements concernés, a affirmé la secrétaire d’Etat chargée de l’Eau, Charafat Afailal. Afailal, qui présidait vendredi la réunion du conseil d’administration de l’Agence du bassin hydraulique du Sebou au titre de l’année 2017, a fait état dans ce cadre de mesures urgentes visant à faire face à la pénurie d’eau constatée dans certaines régions rurales et montagneuses qui connaissent des perturbations en matière d’approvisionnement en cette matière mais aussi de l’accélération de la cadence des investissements dans le secteur de l’eau pour renforcer à moyen et court termes les ressources hydriques destinées à l’eau potable et l’irrigation d’ici 2025.
*Assabah. :
– La dispense des provinces du sud de la première vague des sanctions infligées aux agents d’autorité n’était que le calme qui précède la tempête dans le Sahara, selon des sources informées. Le ministre de l’Intérieur Abdelouahed Laftit, a achevé une liste de walis, de gouverneurs et de secrétaires généraux, qui va modifier la carte de l’administration territoriale dans les trois régions du sud. La deuxième vague du séisme de l’Intérieur va déferler sur des responsables de poids qui auront manqué à leur responsabilité.
*Al Massae. :
– L’Agence nationale des ports (ANP) va de nouveau mobiliser 6 milliards de dirhams d’investissement pour la période 2018-2022, dont 2,7 milliards pour cette nouvelle année. C’est ce qui ressort du dernier conseil d’administration de l’agence. L’ANP prévoit une amélioration de 6,7% des volumes manipulés dans les ports dont elle assure la gestion à 87,7 millions de tonnes.
*Rissalat Al Oumma. :
– Le flux des Investissements directs étrangers (IDE) au Maroc a progressé de 13,2% à 21,8 milliards de dirhams (MMDH) durant les onze premiers mois de 2017, contre 19,3 MMDH un an auparavant, selon des données l’Office des changes. Cette évolution provient de la chute des dépenses de 60,9% à environ 5,1 MMDH, plus importante que celle des recettes (-16,6% à 26,9 MMDH) », explique l’Office des changes dans sa note sur les indicateurs mensuels des échanges extérieurs de novembre 2017.