Trop c’est trop, et il fallaît que le Maroc réagisse face à la voracité des colosses de l’ère du digital. Et pour cause, les deux géants Facebook et Google ont dominé une grande partie du marché de la publicité en ligne au Maroc et ont réalisé plusieurs transactions importantes sans taxes.
L’Administration générale de la Fiscalité (AGFisc) et le bureau de change ont mis en place un comité pour étudier la fraude fiscale de ces deux sociétés mondiales.
Selon le quotidien « Akhbar alyaoum », il y a environ un mois, le ministère des Finances marocain a étudié plusieurs aspects liés au travail des deux entreprises et les expériences de plusieurs pays européens, dont certains ont réussi à obtenir des fonds des deux sociétés après un suivi judiciaire, comme l’Italie, la Grande-Bretagne et la France.
Facebook et Google posent problème au service des impôts, constituent une menace pour un grand nombre d’agences de publicité au Maroc et menacent les revenus publicitaires pour un certain nombre de sites Internet marocains, qui représentent environ 60% du marché de la publicité en ligne.
Mais il semble que le travail ne soit pas facile, puisque Facebook et Google n’ont pas de siège social au Maroc et sont enregistrés en dehors des États-Unis, en Irlande et dans l’archipel des Bermudes.
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