Nouveau rebondissement dans l’affaire des accusations de «complot» contre la monarchie qu’aurait proféré Nacer Zefzafi contre le patron du Parti authenticité et modernité (PAM), Ilyas El Omari.
En effet, le chef de file de la contestation à Al Hoceima, entendu jeudi par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), a blanchi le président de la Région Tanger-Tétouan-Hoceima, soulignant que ces accusations n’engagent que leur auteur, à savoir son propre avocat, Me Itzhak Charia, rapporte le site «barlamane.com».
Nacer Zefzafi, en détention à la prison d’Oukacha, a toutefois imputé à Ilyas El Omari l’entière responsabilité des protestations qui ont secoué le Rif, de par ses fonctions de président de la Région Tanger-Tétouan-Hoceima et de secrétaire général du PAM, précise la même source.
Pour rappel : L’avocat Charia avait créé la surprise en déclarant devant la Cour d’appel de Casablanca qu’Ilyas El Omari était en contact permanent avec les activiste du Hirak et les incitait à durcir leurs positions et à comploter contre le Roi, ce que ces derniers auraient refusé.
Le procureur général du Roi près la cour d’appel de Casablanca avait demandé à la BNPJ de diligenter une enquête au sujet de ces accusations et d’entendre Nacer Zefzafi. Chose faite jeudi.
Le patron du PAM avait dénoncé ces accusations « non fondées » et demandé à son tour à la justice d’ouvrir une enquête « urgente ».