Malika Slimani, une fonctionnaire au ministère des Affaires islamiques, a été « choquée » et « indignée » par l’acquittement du parlementaire de l’UC, Hassan Arif, qu’elle accuse de « viol » causant « une grossesse » non désirée qui a donné naissance à un garçon, selon le journal Al Akhbar.
En octobre 2016, l’ancien président de la commune d’Ain Aouda et député au parlement a été à condamné à une peine d’un an de prison ferme pour viol. L’accusé, qui était poursuivi en liberté provisoire, a été condamné à verser en outre un dédommagement de 150 000 dirhams au profit de la victime Malika Slimani, une fonctionnaire du ministère des Habous.
Slimani s’est indigné auprès du quotidien Al Akhbar car la cour d’appel de Casablanca a prononcé son verdict sans sa présence, dit-elle.
Elle a été représentée par un avocat qu’elle n’avait pas désigné, relevant que le dossier contenait une fausse adresse pour qu’elle ne puisse pas recevoir la décision de la cour, rapporte le journal.
Slimani a déposé « un pourvoi en cassation » à l’encontre de la décision de la cour d’appel de Casablanca qui a annulé le jugement de la chambre criminelle près la cour d’appel de Rabat.
Le journal signale que la cour d’appel de Casablanca a estimé que le verdict prononcé par la Chambre criminelle de Rabat était « nul et non avenu » car qu’il « n’existe aucune preuve tangible » que la plaignante « n’était pas consentante » pour retenir le viol, et ce, malgré une analyse génétique prouvant l’existence d’une relation sexuelle entre les deux parties. Une analyse que le tribunal de Rabat avait pris en considération.
Affaire à suivre…