ARNAQUE – Deux investisseurs français victimes d’une « escroquerie » autour de 15 milliards de centimes

Une nouvelle affaire d’escroquerie, dont ont été victimes 2 investisseurs français. L’affaire est devant le tribunal de Casablanca, depuis lundi dernier, et elle porte sur le détournement de plus de 15 milliards de centimes, une somme qui a été transférée légalement   vers le Maroc pour l’acquisition d’un terrain de 513 hectares près de Tanger.

Les deux victimes, un investisseur connu dans les domaine foncier et d’élevage de chevaux, et son associé, « accusent » dans cette affaire une notaire à Marrakech, un ancien parlementaire, qui était député lors de l’escroquerie, un intermédiaire français vivant au Maroc et un entrepreneur foncier, selon le journal Assabah.

Les deux investisseurs ont désigné un avocat de Rabat pour les représenter, poursuivre les mis en cause et remettre l’ensemble des documents à la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) après qu’elles aient découvert qu’elles étaient victimes d’escroquerie et que des délits ont été commis à leur encontre dont la falsification de documents officiels en abusant de leur confiance.

L’affaire a éclaté, selon le journal, lorsque les deux investisseurs ont été informés par l’intermédiaire français qu’il existe une occasion d’investissement en or consistant en l’acquisition d’un terrain agricole dans les environs de Tanger d’une superficie de 513 ha dont le prix est de 150 millions de dirhams.

L’une des deux victimes, qui a conduit les négociations, a exprimé son désir d’acquérir le terrain, mais l’intermédiaire français lui a conseillé de ne pas paraître au vendeur afin d’éviter une hausse du prix du fait qu’il soit un investisseur étranger, lui conseillant de lui signer une procuration pour les représenter, lui et son associé, dans la signature du contrat de vente en leur faisant croire que le titre de la propriété était déposé chez une notaire et en leur demandant de transférer d’urgence la somme d’argent de France sur le compte bancaire du propriétaire.

Les deux victimes ont transféré les 15 milliards de centimes sur un compte bancaire domicilié à Marrakech avant de découvrir que le compte en question n’appartient pas au propriétaire mais à l’ancien parlementaire lequel a procédé par la suite à transférer la moitié de la somme de son compte personnel vers celui du propriétaire qui se trouve en Suisse.

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