Lundi 31 juillet 2017, Hamza Derham, le jeune homme à la Ferrari comparaîtra devant la Cour d’appel, accompagné de quatre autres personnes y compris deux policiers qui étaient présents sur le lieu de l’accident
Le jeune Hamza, son frère, deux agents de la police, et une 5ème personne sont poursuivis, chacun en ce qui le concerne, de conduite en état d’ivresse, d’altération de preuves dans un accident grave de la circulation, de corruption et de falsification d’un procès-verbal officiel afin de modifier la réalité des faits et d’entraver l’action de la justice.
Selon Akhbar Alyaoum, Hamza et son frère ont fait dans leurs déclarations des révélations sidérantes concernant la façon avec laquelle a été fait le constat de l’accident de la circulation et le comportement des policiers présents sur les lieux.
Les propriétaires des voitures heurtées par la Ferrari ont, pour leur part, indiqué que Hamza avait quitté les lieux de l’accident dès qu’il avait remis les documents de la voiture aux policiers avant de revenir quelques instants plus tard en compagnie d’autres jeunes à bord d’une 4X4.
+État d’ivresse avancée…+
Le propriétaire de la Ferrari a confirmé, lors de son audition, que la mutation de propriétaire de la voiture en question a été effectuée le 10 avril dernier sans contrat d’assurance et que le 18 du même mois un certain Ayoub l’avait contacté se présentant comme étant un ami de Hamza qui l’a convaincu d’utiliser la Ferrari sans savoir qu’il avait provoqué un accident alors que le 5ème mis en cause avait tenté de faire croire que c’était lui qui conduisait la voiture au moment de l’accident, ajoute la même source.
Le journal a également indiqué que les deux policiers poursuivis dans ce dossier ont été interrogés sur la véracité des faits qui leur sont reprochés, à savoir, la modification de la réalité de l’accident en enlevant la bouteille de vin de la voiture et du véhicule. Quant à l’un des deux agents, il a fait savoir que le conducteur de la voiture a pu prendre la fuite car, lui, il était occupé à organiser la circulation.
Dans un premier procès en lien avec ce dossier, Hamza avait été condamné à deux ans de prison ferme ainsi qu’au paiement d’une amende de 16.000 dirhams pour conduite en état d’ivresse, défaut d’assurance automobile et délit de fuite.
Une vidéo sur les réseaux sociaux avait montré Hamza, bouteille à la main en train de conduire en état d’ivresse avancée, avant d’heurter plusieurs véhicules en stationnement sur une avenue de Rabat, puis le montrant en train de se moquer de l’agent qui faisait le constat de l’accident.