Cinq décennies plus tard, les autorités israéliennes, interdisent pour une deuxième fois la prière du vendredi dans la mosquée Al-Aqsa, pour des « raisons sécuritaires », prétendent-elles.
Suite à des affrontements violents qui ont éclaté entre des jeunes palestiniens et les soldats de l’occupation sioniste, dans la place du Dôme du Rocher, causant la mort de deux soldats israéliens et blessant un troisième, les autorités israéliennes ont bloqué des milliers de fidèles habitués à se rendre à la mosquée Al-Aqsa, dans la ville d’Al Qods, pour la prière du vendredi.
Selon le site MuslimPost, le premier ministre Benjamin Netanyahu a décidé que l’esplanade des mosquées serait « fermée aujourd’hui en raison de considérations de sécurité », ce qui a suscité la colère des palestiniens.
Et d’après plusieurs observateurs, la décision des autorités israéliennes pourrait avoir un effet néfaste sur la situation.
« Le gouvernement pense que cela aura un effet dissuasif, que le prix à payer pour l’attaque est si élevé qu’il en empêchera d’autres. Je pense qu’il a tort et que ça va accroître l’hostilité. Cette mesure sera interprétée comme une punition collective, » indique Ofer Zalzberg, analyste à International Crisis Group au Monde.
