Donald Trump, dont l’avion présidentiel a atterri dans la matinée du 13 juillet à Orly, restera deux jours à Paris afin d’assister au défilé du 14 Juillet mettant à l’honneur les Etats-Unis.
De son côté, le président d’honneur du Front National Jean-Marie Le Pen souhaite la bienvenue au couple présidentiel américain, sur Twitter.
14h57 CET
Emmanuel Macron s’est dit «étonné» que la visite de Donald Trump en France «suscite autant de débats et de protestations».
«J’invite le président Trump et je m’étonne que ça suscite autant de débats et de protestations parce que c’est le centième anniversaire de l’intervention à nos côtés des forces américaines lors du premier conflit mondial. Il ne faut jamais oublier que notre Histoire nous dépasse», a déclaré le président français lors d’une conférence de presse commune avec la chancelière allemande Angela Merkel.
14h08 CET
Yannick Jadot, le vainqueur de la primaire écologiste pour l’élection présidentielle de 2017, a lui aussi regretté l’invitation du président américain dans la capitale française, en raison de sa décision de quitter l’accord de Paris sur le climat. «Donald Trump a fait un bras d’honneur à l’humanité […] et le récompenser en l’invitant au défilé du 14 Juillet, c’est juste affligeant», a fustigé l’eurodéputé écologiste au micro de RTL.
13h59 CET
Le président et la première dame américains ont déjeuné à l’ambassade des Etats-Unis, place de la Concorde à Paris. Le dispositif policier y est très important selon RTL, plusieurs rues ayant été bloquées et des dizaines de gendarmes et de CRS étant mobilisés pour assurer la sécurité du couple présidentiel.
13h29 CET
La venue de Donald Trump a été sèchement critiquée par Alexis Corbière au micro de RTL. «On déroule le tapis rouge et on veut faire plaisir à monsieur Trump» a dénoncé le député de la France insoumise. «C’est un mauvais signal, sans rien renier de la nécessaire amitié que nous devons avoir avec le peuple américain» a-t-il ajouté.
La réponse du porte parole du gouvernement Christophe Castaner ne s’est pas faite attendre : «En 1917, lors de l’entrée en guerre des Américains, on ne s’est pas posé la question de savoir qui était leur chef d’Etat» a-t-il rétorqué selon France info.
12h39 CET
Hasard du calendrier, en raison d’un sommet franco-allemand qu’elle a coprésidé dans la matinée avec le président français, Angela Merkel est à Paris jeudi, en même temps que Donald Trump. Cependant, aucune rencontre n’est prévue entre la chancelière allemande et le président américain, dont les relations semblent actuellement plutôt fraîches.
12h13 CET
Sur Radio Classique, Stéphane Le Foll, ancien ministre et porte-parole du gouvernement sous François Hollande, n’a pas hésité à critiquer la venue du président américain, y voyant «quelque chose d’ambivalent.» «Il y a une amitié, il y a un anniversaire, il y a une histoire (…) je trouve qu’il serait ridicule de tourner le dos aux Etats-Unis», a d’abord reconnu le proche de l’ancien président socialiste. «Et puis en même temps, oui, c’est Donald Trump, et Donald Trump, c’est quand même un problème», a dénoncé M. Le Foll, qui ne pense pas qu’il aurait, lui, invité le président américain à la place de l’actuel président. «Quelle est la finalité de tout ça ? (…) Est-ce que cette invitation a un sens pour déboucher sur des solutions ? C’est ça qui m’interroge.»
11h56 CET
De Donald Trump aux avions de chasse F-22 américains, le défilé du 14 juillet, qui célébrera vendredi le centième anniversaire de l’entrée des Etats-Unis dans la Grande Guerre, sera marqué par une série de temps forts de symboles et de clins d’œil. Pas moins de 3720 militaires à pied, 211 véhicules dont 62 motos, 241 chevaux, 63 avions et 29 hélicoptères participent au premier défilé du président français Emmanuel Macron, élu en mai.
11h32 CET
Les couples présidentiels américain et français dîneront ce jeudi soir dans un lieu distingué par les guides gastronomiques. Le restaurant Le Jules Verne est perché à 125 mètres du sol au deuxième étage de la Tour Eiffel et offre une vue époustouflante depuis le plus célèbre monument de Paris. Son du chef multi-étoilé Alain Ducasse entend y faire «partager une certaine idée de la gastronomie française». Il faut, en temps normal, débourser de 190 à 230 euros par personne pour en faire l’expérience.
https://twitter.com/Wellcut_tv/status/885422806581858304
11h28 CET
Le Premier ministre Edouard Philippe a lui aussi tenu à justifier la présence de Donald Trump : «Inviter le président 100 ans après, ça me semble justifié et je comprends mal qu’on puisse oublier cet anniversaire», a-t-il déclaré sur France Culture. «Je rappelle que la raison pour laquelle le président des Etats-Unis a été invité, c’est que nous fêtons cette année le centième anniversaire de l’entrée des Etats-Unis dans la Première guerre mondiale. Cela n’est pas une petite chose. La Première guerre mondiale a été la plus grande boucherie que la France ait connue, une guerre abominable (…) et un des éléments qui a permis d’en sortir, c’est-à-dire de gagner, ça a été justement l’entrée en guerre des Etats-Unis», a souligné M. Philippe.
Cover of this week's Charlie Hebdo, for Bastille Day and Trump visit pic.twitter.com/dpnZEdNc2N
— Lori Hinnant (@lhinnant) July 13, 2017
11h05 CET
Le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a jugé jeudi sur BFMTV et RMC «un peu indigne» la «fausse polémique» à propos de la participation de Donald Trump aux commémorations vendredi de l’entrée des Etats-Unis dans la Première guerre mondiale. «C’est bien qu’on puisse leur rendre hommage et que le président [américain] soit là pour cet hommage» a-t-il fait valoir. Selon lui, cette venue se justifie aussi par un« enjeu diplomatique», Emmanuel Macron souhaitant «ramener le président américain dans le cercle, le ramener dans la discussion» notamment concernant des sujets comme le climat où «Les Etats-Unis aujourd’hui se replient sur eux-mêmes».
Accueil solennel et cérémonie militaire aux Invalides, visite du tombeau de Napoléon, entretien au palais de l’Elysée, dîner des couples présidentiels dans un restaurant étoilé de la Tour Eiffel, défilé du 14 Juillet sur les Champs-Elysées : le programme élaboré par la présidence française à Donald Trump est rythmé et prestigieux. Des efforts qui devraient renforcer les relations diplomatiques entre les deux pays, mises à mal par les différends concernant la politique sur le climat.
Source: RT
Article19.ma