‘’L’Entrepôt de l’arbitraire’’, le dernier roman de Noureddine Amir, est une véritable excursion à travers le Maroc profond du début du siècle dernier aux premières années de l’indépendance. Un voyage au cours duquel l’auteur revisite, à travers les histoires qu’il raconte, les rapports sociaux au sein d’une société marocaine sous le protectorat français et le pouvoir du Makhzen (l’Entrepôt).
La première de ces histoires est celle de deux fqihs qui, à leur inhumation, s’avérèrent être des femmes ! Une énigme dont le mystère conduira le lecteur à découvrir bien d’autres histoires, toutes aussi poignantes, notamment celle d’un juge de Fès qui a empoisonné son associé en affaires, força sa femme à l’épouser, et s’empara de tous ses biens… C’est aussi l’histoire d’une revanche sur un tyran.
Illustrée à sa couverture par une reproduction d’un dessin extrait du livre « Marocco » de l’italien Edmondo De Amicis (1846-1908), le roman d’Amir n’est pas une simple fiction mais aussi un regard sur une certaine réalité et une époque à propos de laquelle l’auteur avoue s’être bien documenté à la manière d’un auteur de films historiques.
Disponible sous format papier dans les librairies et les kiosques au Maroc, « L’Entrepôt de l’arbitraire » est aussi présent sur Amazon où l’un des acquéreurs, conquis par le livre, a écrit : « Une superbe écriture sur le temps passé… Une délectation et des descriptions prenantes… Pour ceux qui aiment les histoires bien écrites … Un Goncourt en puissance ».
Noureddine Amir, ancien journaliste de l’Agence Maghreb Arabe Presse (MAP), a publié « La Malédiction de la terre (roman en arabe) en 1985, « L’œil qui ne s’endort jamais (nouvelles en arabe) en 2007 et « Ben Asheer » en 2013.