Au moment où certains privilégient la piste du « vol » dans l’affaire du meurtre de Hassan Shimi; des indices de violence constatés sur la scène du crime, penchent plutôt vers « un règlement de compte », selon de nombreux témoignages, ce jeudi.
Le photo-reporter de la MAP aurait été retrouvé mercredi soir chez lui par des éléments de la Police Judiciaire (PJ) « ligoté à une chaise » et ayant reçu plusieurs coups avec un objet contondant sur le corps et sur la tête ».
Son appartement à Témara, au sud de Rabat, a été vandalisé, probablement les agresseurs cherchaient quelque chose de « précieux », dit-on.
La police scientifique, qui s’est déplacée au domicile de la victime, a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de cet ignoble assassinat survenu, hasard du calendrier, le jour de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse (le 3 mai).
Hassan Shimi, qui était divorcé et dont les enfants vivent avec leur mère en Allemagne, n’avait plus donné signe de vie depuis lundi dernier, ce qui a poussé ses frères à demander de ses nouvelles auprès de ses collègues de travail, croyant qu’il était en mission en dehors Rabat.
Ses collègues à la MAP auraient affirmé qu’ils ne l’avaient plus revu depuis plusieurs jours, ce qui a poussé les membres de sa famille à se rendre à son domicile au Boulevard Mohammed V à Témara.
La porte était fermait et personne ne répondait de l’intérieur ce qui a nécessité l’intervention de la police pour ouvrir l’appartement, avant de découvrir le défunt gisant dans une marre de sang, le crane fracassé, les mains et les pieds liés.
Pour l’instant les investigations policières sont toujours en cours pour déterminer les circonstances du crime dans l’attente des résultats de l’autopsie.
Le défunt sera inhumé vendredi une fois l’autopsie terminée, selon des sources concordantes.