Selon le mémorandum que vient de publier la Banque Mondiale, il faudrait « un miracle » pour rattraper le retard enregistré dans le système éducatif public au Maroc.
A titre d’exemple, la Banque Mondiale estime que l’école marocaine a besoin de 30 ans d’efforts et de mise à niveau pour atteindre le niveau de la Turquie, à titre d’exemple.
Les pays ayant réussi à progresser dans le classement des enquêtes internationales évaluant le niveau des élèves (TIMSS, PIRLS, PISA), ont amélioré, chaque année, leurs scores de 4 points.
Si le Maroc s’inscrit dans une dynamique de réforme similaire, il lui faudra un demi-siècle pour à peine atteindre le niveau actuel de nos voisins européens.
Et dire que le Budget de l’éducation nationale est l’un des plus importants après La Défense nationale. Des milliards de dirhams sont ainsi absorbés par ce secteur depuis des décennies avec des résultats pareils. A qui incombe la responsabilité de cette catastrophe?
Question qui soulève d’autres questionnements sur la transparence de gestion de ce secteur stratégique. Secteur en retard qui a fait du Maroc l’un des derniers élèves de la classe à l’échelle mondiale.
« LE MAROC A L’HORIZON 2040 : CAPITAL IMMATERIEL ET LES VOIES DE L’EMERGENCE ECONOMIQUE », est le titre de ce rapport « confidentiel » de 316 pages, élaboré en décembre 2016, déjà .
Ce constat on le savait depuis longtemps et la Banque Mondiale n’a fait que confirmer ce que pensent les parents qui ne font plus confiance à l’enseignement public.
Quel gâchis !
