Quelques 70 détenus, dont nombreux islamistes radicaux, se consument à petit feu depuis des années dans les couloirs de la mort à Kénitra, au nord de Rabat, selon Akhbar Al Yaoum.
Selon ce journal casablancais, une récente étude condamnés prétendent souffrir « de mauvais traitement, de négligence et de marginalisation, » tout en citant des exemples d’actes cruels et méprisants dont ils ont été victimes au vu et au su de
tout le monde.
La derrière exécution d’un condamné à mort au Maroc, remonte au début des années 1990, sous le règne Hassan II. L’exécution a eu lieu près de Kénitra et concernait un officier de police qui avait été reconnu coupable de viol et agression de dizaines de femmes et de jeunes filles à Casablanca.