Sur le plan national, les recettes publicitaires du digital, notamment celle absorbées par Facebook, Google et Twitter dépassent de loin celles des chaînes de télévision marocaines, selon une étude réalisée par le cabinet Kurt Salmon.
Les recettes publicitaires des chaînes télévisées nationales sont passées de 45% à moins de 30% des budgets alloués par les annonceurs marocains. Une chute expliquée essentiellement par la baisse des taux d’audience face à une augmentation des affiches et des panneaux publicitaires.
Au digital, les recettes publicitaires ne cessent d’augmenter. En 2015, le numérique dont les réseaux sociaux a cumulé un total de 400 millions DH, enregistrés spécialement dans Twitter, Facebook et Google. Une hausse de près de 50 millions de DH est prévue l’année prochaine, selon Mounir Jazouli, président du Groupement des Annonceurs Marocains.
“On prévoit que les annonceurs marocains continueront de miser sur le numérique dans leur stratégie publicitaire, avec une augmentation de 10% de dépenses publicitaires dans le digital” a déclaré Khalid Baddou, le président de l’Association Marocaine du Marketing & Communication.
Entre sites d’information nationaux et plateformes étrangères, les annonceurs marocains ont leur petite préférence. En effet, ces derniers ont accordé près de 180 millions DH aux portails digitaux étrangers, face à 120 millions DH pour les sites d’information marocains, a précisé le GAM.
Dans les année à venir, la plus grande part du budget des annonceurs marocains sera dédiée aux sites d’informations et divertissements locaux et non aux réseaux sociaux internationaux, a souligné l’étude du cabinet Kurt Salmon.