Mohamed Yatim, un des dirigeant en vue du Parti justice et développement (PJD), a décidé de poursuivre en justice Lahcen Bouarfa, un ex-membre du PAM qui l’a accusé dans une vidéo d’avoir « agressé sexuellement » ses élèves lorsqu’il enseignait à Béni Mellal.
Le dirigeant PJDiste a indiqué dans un communiqué qu’il a décidé de charger un ou plusieurs avocats pour entreprendre toutes les démarches juridiques pour poursuivre Bouarfa qui l’a accusé de pédophilie ainsi que le site électronique qui a diffusé ladite vidéo.
Yatim précise, en outre, qu’il a pris cette décision eu égard à la gravité des accusations proférées à son encontre lesquelles portent atteinte à son honneur et à sa réputation ainsi qu’à ceux de sa famille et à sa vie privée.
Il a également affirmé que sa décision fait suite aussi aux accusations politiques mensongères contenues dans la déclaration de Bouarfa d’autant qu’elles visent les membres et les dirigeants du PJD.
Mohamed Yatim a, par ailleurs, réfuté toutes les accusations portées à son encontre par Bouarfa et à l’encontre de plusieurs membres du parti de la lampe.
Il a également exprimé son étonnement de voir l’Association « Ne touche pas à mon enfant » se saisir de cette affaire et demander l’ouverture d’une enquête à ce sujet.
Le dirigeant PJDiste a, par ailleurs, fait savoir qu’au début il ne comptait pas répondre aux allégations de Bouarfa, considérant qu’il s’agissait de déclarations insensées de la part d’un individu, connu par ses appartenances politique et syndicale, qui voudrait régler des comptes politiques. Mais qu’il a pris cette décision après que la vidéo ait été publiée par certains sites.
« Je rejette catégoriquement les accusations et les allégations diffamatoires et mensongères dont le fait que j’aurais quitté la ville de Béni Mellal à cause des PV de la police judiciaire comme il (Bouarfa) le prétend, car tout le monde, parmi les militants et les habitants de Beni Mellal, sait que j’ai quitté cette ville après que mon épouse ait obtenu sa mutation pour enseigner à Salé en raison de mon activité syndicale ».