Affaire Merdas – L’épouse et son amant seraient derrière l’assassinat (vidéo)

En fin de compte, l’assassinat du député, Abdellatif Merdas n’a aucune relation avec la politique, ni avec la mafia ou le terrorisme. C’est ce qu’a dévoilé le Parquet générai de Casablanca, lundi 27 mars, en soulignant que les mobiles du crime sont « le sexe, l’argent et la vengeance ». En fait, les enquêteurs ont fini par découvrir le lien entre les relations « extra-conjugales » de la veuve avec un homme marié H. L. et le meurtre.

Dès l’ouverture de l’enquête, la police a focalisé son attention sur l’épouse du défunt, tout en lui faisant croire qu’elle n’était pas parmi les suspects. Dans le sillage, un conseiller à la commune de Sbata, supposé être son amant, était aussi dans le viseur. Ces deux individus pouvaient bien avoir voulu la mort du député, afin qu’ils puisse hériter de sa grosse fortune et se marier par la suite.

Ensuite, l’enquête a révélé l’existence d’une certaine Khaoula, une concubine de Merdas habitant la ville de Ben Hamed, où le député présidait le conseil municipal. L’épouse n’a jamais digéré cette relation de 12 ans, qui aurait bien pu finir par un mariage selon la soeur de Khaoula, dont le frère a été le premier suspect dans cette affaire, incarcéré pour libérer sur instruction du procreur général du roi.

+ Scénario Hollywodien…+

Cette histoire serait à l’origine du plan hollywoodien pour tuer Merdas, un plan principalement pensé par son épouse et l’amant de celle-ci.

Maintenant, le Parquet général à la cour d’appel de Casablanca a désigné l’existence de 3 suspects, sans préciser leurs noms, tandis qu’un autre est toujours en cavale en Turquie.
Un mandat d’arrêt international a été lancé contre lui.

Ces trois suspects, dont l’épouse du défunt et son amant, ont été incarcéré à la prison locale de Aïn Sebaâ à Casablanca. Des charges lourdes pèsent sur eux, notamment « la constitution d’une bande criminelle », « homicide volontaire avec préméditation », « complicité dans l’assassinat » et « possession d’arme à feu sans autorisation », selon le Parquet général.

En un mot, le risque d’un long séjour à l’ombre à la prison de Kénitra.

Article19.ma