Le chef du gouvernement désigné, Abdelillah Benkirane, a estimé que « le problème de la langue arabe au Maroc est politique », accusant ceux qui combattent l’arabe et appellent à l’utilisation du dialecte (Darija) dans l’enseignement de « vouloir rompre avec la Oumma (la communauté des musulmans).
Benkirane, qui intervenait devant le 4ème congrès national de la langue arabe, a également vivement critiqué les appels à l’adoption du dialecte comme langue d’enseignement en remplacement de l’arabe.
« En principe, il ne devrait pas y avoir de problème relatif à la langue arabe dans le pays, parce que je n’ai jamais entendu que la France ou la Grande Bretagne tiennent des rencontres pour s’interroger si elles doivent utiliser leurs langues ou pas », a affirmé Benkirane dont les propos ont été rapportés par le journal Almassae.
Il a également critiqué « ceux qui tentent de créer un problème entre les langues arabes et amazighes », estimant que « leurs tentatives ont échoué et que l’arabe et l’amazighe sont deux langues des marocains et que les deux se sont données la main dans la constitution ».