Ce n’est pas un titre de film ou de roman de fiction mais bel et bien « un message » qui est en train d’être installé dans les médias au Maroc et en Algérie.
Nos frères et voisins de l’Est ne cachent pas « le bruit de bottes », notamment dans la 3ème région militaire qui s’étend de Colomb Bechar à Tindouf.
Tindouf, où les séparatistes du Polisario ont établi leur quartier général avec une population prise en otage et depuis des décennies, le Polisario commence à rouler les tambours malgré le retrait unilatéral des Forces Armées Royale (FAR) de Guergarate.
Située dans le « no man’s land », Guergarate est devenue une zone de tension à haut risque, ces derniers temps. Le Polisario veut s’y établir de manière permanente avec armes et paquetages et imposer « sa loi » en obligeant les véhicules de passage en provenance ou vers la Mauritanie à enlever, avant de traverser, les plaques minéralogiques et vignettes marocaines, symboles de la souveraineté du royaume.
Bien évidemment, la direction du Polisario ne fait qu’exécuter « les instructions » des Généraux d’Alger afin de provoquer le Maroc, au moment où l’attention du peuple algérien est focalisée sur la santé du Président Bouteflika, qui depuis un certain temps ne se fait entendre par ses rares visiteurs « sans un micro collé à la bouche », comme le rapporte dans un livre Jean-Louis Debré, ancien ministre français de l’Intérieur.
La succession que les militaires risquent de ne pas réussir « en douceur », cette fois-ci pour des raisons de conflits d’intérêts et d’ambitions politiques, préparent semble-t-il, pour « une guerre par procuration » afin de détourner l’attention de l’opinion publique algérienne.
Cette « guerre par procuration » trouverait son champ de bataille au Sahara comme on l’a vécu entre 1975 et 1991 et que l’Algérie a financé de bout en bout pour affaiblir le Maroc, mais sans succès.
Une nouvelle guerre sera coûteuse pour le Maroc et elle l’a été par le passé avec « des dépenses de 2 millions de dollars/jour, sans compter le coût astronomique de l’acquisition d’équipements militaires, » selon des experts occidentaux,
Ceux qui veulent souffler sur les braises doivent se rendre à l’évidence et prendre en considération les risques de déstabilisation socio-politique de toute la région. Région cible de « chant des sirènes » et de la terreur qui hante déjà l’Afrique sub-Saharienne.
Chaque jour que Dieu fait amène son lot de nouvelles sur le mouvement de troupes, de préparatifs militaires et une hausse graduelle de tension aux frontières, après un quart de siècle de paix, de tranquillité et surtout d’espoir. L’espoir d’une solution juste et équitable dans le cadre d’un plan d’autonomie au Sahara, approuvé par les Nations Unies mais qui dérange les locataires de ‘La Mouradia’ à Alger car ils n’y trouvent pas lors propres intérêts.
Ces intérêts devrait, selon leur approche, coïncider avec « le rêve » tant caressé d’un mini-Etat « indépendant » mais avec remote control. Un rêve qui s’est évanoui pour toujours avec l’offensive diplomatique en Afrique du roi Mohammed VI, notamment dans les zones d’influence d’Alger, comme le Nigeria et l’Ethiopie. Par ailleurs, le retour du Maroc à l’Union Africaine a complètement déstabilisé les calculs de la diplomatie algérienne en Afrique, qui dormait jusque là tranquillement sur « ses acquis » et « ses lauriers ».
+Fuite en avant…+
En essuyant de tels échecs associés à la présence économique et financière du Maroc de plus en plus visible sur le continent africain, les décideurs à Alger seraient-ils en train de devenir des pyromanes ?
L’acquisition, sans justification sur le plan de la stratégie de défense, à coups de milliards de dollars, d’armement russe s’inscrit sans nul doute dans cette optique suicidaire. Les signes avant-coureurs confirment cette vision des choses et des hommes en tenue kaki à Alger, notent des observateurs avertis.
Sans être dans le secret des dieux, les messages qui circulent ici et là dans les médias internationaux poussent à croire qu’une guerre au Sahara serait « inévitable » si le Polisario poursuivait ses « provocations » dans le secteur de Guerguerate, zone tampon entre le Maroc et la Mauritanie.
Sur la scène nationale, c’est plutôt la polémique pour ne pas dire « une guerre des mots », sur le dit-blocage de la formation du nouveau gouvernement qui domine plutôt l’actualité. Benkirane refuse tout compromis, ce qui mène à une paralysie de l’activité des entreprises et de l’économie en général. Vu de l’étranger, on a l’impression que c’est « la pagaille »…
A l’Est, nos voisins suivent avec un malin plaisir cette situation kafkaïenne et ils pensent que c’est peut-être le moment propice de pousser le Polisario à commettre « l’irréparable », et ce, à quelques semaines du vote annuel de l’ONU sur le mandat de la MINURSO.
Et par la suite, il ne faut pas se leurrer, car on essayera par tous les moyens de coller la responsabilité au Maroc et le pointer du doigt, tel un Goliath face à David.
In fine, tout ça est inquiétant au moment où la sagesse doit prévaloir sur la tentation du recours à la force pour résoudre tout différend politique ou autre…
Malheureusement « des voix » de politiciens et de soi-disant analystes chez ne s’empêchent pas à faire de l’esprit en faveur de « la fleur au fusil ».
« Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre, » a dit Winston Churchill, m’explique un jeune analyste de Rabat, en essayant de me convaincre du bien fondé de la guerre, malgré ses conséquences désastreuses de sang, de larmes, de souffrances et de haine, sans compter les dégâts matériels…
Par contre, par les temps qui courent, « l’intelligence défend la paix. L’intelligence a horreur de la guerre, » disait Paul Vaillant-Couturier, homme politique et journaliste français. Une sagesse à méditer.
Bref, que « Dieu nous préserve et préserve notre patrie de tout malheur, » comme on dit chez nous.
la guerre que veut nous imposer les generaux d alger n aura pas lieu a mon avis pour la simple raison d abord la sagesse de notre auguste roi et ensuite les occidentaux sont conscients de la gravite de l enjeu dans cette region qui par le declenchement d une guerre leurs interets seront menaces tant sur le plan economique financier et humain.il est a noter que cette reaction de menace algerienne s explique par leur echec cuissant a l ua et cooperation sud-sud initiee par sa majeste dans notre continent.enfin nous sommes une nation de paix et de dialogue.