Casablanca Finance City, pousse en avant sa conquête d’attraction économique et financière lorsqu’elle enregistre le double des entreprises, qu’elle avait prévu en 2010, soit 62 pensionnaires, selon le journal l’Economiste.
Si le quartier d’affaires Casa Anfa n’est pas encore prêt, la plateforme ne bride point son ambition et compte arrondir le nombre de sociétés, d’ici fin 2015, afin qu’il atteigne 100.
L’incitation fiscale du statut CFC, renforcée par la loi 68-12 qui élargit le champ des sociétés aux champs des prestataires de services internationaux, aux sociétés exerçant des métiers ou services liés à la gestion de portefeuille et aux holdings justifie cette expansion, souligne le journal.
Said Ibrahimi, DG de la Casablanca Finance City Authority rebondit, l’écosystème de la métropole du royaume n’a pas que le regain fiscal à offrir, il précise que « CFCA est parvenu à obtenir des avancées considérables pour les sociétés CFC : Facilitation à la création d’entreprises, à la délivrance de permis de travail et de séjour, mise en place de fast tracks dédiés pour les différentes démarches administratives… »
Dans l’attente d’un nouveau siège qui prônera aux côtés de la Financecom (un autre temple fiscal)en 2017, des entreprises sont déjà actives, que ce soit dans le domaine des banques et assurances, conseil juridique et stratégique en outre des entreprises non financières. L’autorité judiciaire suit le même rythme avec un cycle de formation pour les juges des tribunaux de commerce de Casablanca.
L’élan du CFC est inéluctable grâce au déploiement des grands moyens afin de mettre à niveau sinon astiquer ce levier de développement économique qui déjà surpasse et prime le paysage des affaires, en Afrique, selon la même source.