Insolite: L’ex-chef de la police de Dubaï prévoit ‘une chute retentissante’ de Benkirane en 2015

    Dans une surprenante « sortie médiatique », l‘ex-chef de la police de Dubaï, Dahi Khalfane, a annoncé sur son compte Twitter que « dans un an…le (gouvernement) des frères musulmans au Maroc connaitra une chute retentissante ».
     L’information a été relayée samedi soir par le site ‘Albawaba’ et d’autres journaux électroniques arabes.
    L’allusion au frères du Parti Justice et Développement (PJD) et au gouvernement de Abdelilah Benkirane est claire comme l’eau de roche. Mais ce qui l’est moins, c’est l’attaque frontale de l’ex-responsable Emirati qui a récemment rencontré Benkirane à l’occasion de la fête nationale des Emirats arabes unis dans un palace de Rabat, et où les deux hommes avaient ensemble, à cette occasion, découpé la fameuse tarte devant les caméras de télévision.
Jusque là tout s’est passé dans une ambiance bon enfant.
+AU SECOURS DU MARECHAL AL-SISSI+
Selon Albawaba, la première chaîne marocaine SNRT avait, dans un reportage la semaine dernière, qualifié l’arrivée au pouvoir du Maréchal Abdelfetah Al-Sissi de « putsch, » et qualifié Mohamed Morsi de « Président élu démocratiquement ».
Il parait que Khalfane, un allié des militaires égyptiens, aurait désapprouvé « cette grille de lecture » et l’a considéré comme « une attaque » contre le Maréchal en tenue civile, qu’il défend en  permanence et ne cache pas « son mépris et sa haine » à l’égard des frères musulmans.
D’ailleurs, l’un de ses derniers tweets sur son compte en arabe va dans ce sens.
In fine, la méchante réaction du responsable Emirati contre le PJD ne s’est pas arrêtée à la boule de Crystal . Il a même enfoncé le clou en affirmant que: « Fondamentalement, dans n’importe quel pays, les frères musulmans sont un gang et non pas un parti politique…d’ailleurs, ils n’ont ni justice ni développement ».
Jusque là, les diplomates se demandent qu’elle mouche avait piqué l’ancien super-flic Emirati, au moment où Benkirane était en voyage au Brésil.
À Rabat pas de réaction encore à cet « écart de langage » d’un ex-responsable d’un pays ami.
Affaire à suivre…