Les partis politiques représentés au sein de l’hémicycle sont tous d’accord sur « la nécessité de l’élection » des instances de la Chambre basse, pour approuver la loi portant ratification de l’Acte constitutif de l’Union africaine (UA), « mais… », car il y a bien un mais…
A noter que le leader du RNI, Aziz Akhannouch à qui on a suggéré, dit-on, de mettre le poste de président de la Chambre des députés à la disposition de son parti, a « catégoriquement rejeté » l’offre, tant que le l’USFP ne ferait pas partie de la coalition gouvernementale. Sur un coup de tête, le PJD, sous la direction de Benkirane, a refusé de son côté « l’accès » des socialistes au prochain gouvernement.
« Il est impératif que la chambre des représentants voie le jour dans les plus brefs délais, » a affirmé le secrétaire générale du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) au site arabophone Alyaoum 24. Afin d’approuver la loi en question, la première chambre peut être élue même avant la formation d’une majorité gouvernementale, a ajouté Benabdallah.
Depuis l’adoption du projet de loi par le Conseil des ministres mardi à Marrakech, les dirigeants des partis politiques ont mis les bouchées doubles pour dénicher « la formule » leur permettant d’adopter la loi à la chambre des représentants, avant la formation d’un gouvernement.
Jusqu’à présent, les dirigeants politiques dont Abdelilah Benkirane sont toujours incapables de trouver une solution constitutionnellement “correcte” pouvant résoudre cette équation, précise-t-on.