Loubna Abidar, “La dangereuse” comme l’avait décrite la presse en France, revient à la charge pour dénoncer « les mauvaises langues » au Maroc et défendre son statut d’artiste. « Je ne suis pas une prostituée…je suis actrice », affirme-t-elle sur le plateau de France 24 en langue arabe.
Invitée de l’émission “Hia Al Hadath” diffusée vendredi soir sur la chaîne parisienne, Loubna Abidar a souligné qu’elle n’a pas demandé l’asile en France, malgré y avoir résidé pendant 2 ans. “Je suis marocaine, j’aime le Maroc… et un jour, je reviendrai vivre dans mon pays”, a-t-elle déclaré. L’actrice a même assuré que les scènes controversées, du film “Much loved” (Zine Li Fik) de Nabil Ayouch, ne sont que « des scènes osées », refusant d’y lier le terme “pornographie”.
Selon ses propos, l’actrice n’a jamais regretté son rôle dans ce film « controversé » malgré les menaces et les attaques qu’elle a subi après la sortie du long-métrage dans les salles de cinéma.
En revanche, cet acharnement a renforcé « sa volonté » de faire des études de cinéma et réaliser des oeuvres qui défendront la condition féminine au Maroc et ailleurs, dit-elle.
La vedette du film interdit de diffusion au Maroc, a ajouté que pendant 2 ans, elle a été qualifiée de “prostituée”, et cela est dû au rôle de « prostituée » qu’elle a parfaitement interprété. “Je ne suis qu’une actrice… », a-t-elle rappelé.
Quand aux prix et distinctions qu’elle a reçu dans plusieurs pays, l’actrice souligné avec fierté qu’ils lui ont rendu l’estime et la reconnaissance que lui a refusé son pays.
Pour rappel, Loubna Abidar a reçu le prix de la meilleure actrice francophone de 2016 au festival du film francophone au Liban, pour son rôle dans “Much Loved” et avant cet événement un autre à Angoulême.