Les présidents des communes appartenant au Parti justice et développement (PJD), au Parti de l’Istiqlal et au Parti du progrès et du socialisme (PPS) ont annoncé, mardi soir, leur retrait de l’Association marocaine des présidents des conseils communaux (AMPCC).
Les présidents communaux des trois partis précités ont indiqué dans un communiqué qu’ils ne se considèrent pas concernés par ladite association et que cette dernière ne les représente pas, déclarant qu’ils se réservent le droit de contester l’assemblée générale de l’AMPCC pour remédier à la situation ou créer un nouveau cadre pour les représenter.
Ils ont également annoncé qu’ils tiendront très prochainement une rencontre de concertation des présidents des conseils communaux pour prendre la décision qu’ils jugeront convenable.
Ils ont, en outre, indiqué que leur retrait de l’assemblée générale a fait perdre à l’association la représentativité de nombreuses communes dont toutes les grandes villes et une grande majorité des villes moyennes en allusion aux villes que président le PJD et l’Istiqlal.
Les trois partis ont également exprimé leur « étonnement à la suite du détournement politicien flagrant et absurde d’une association qui devrait rassembler » tous les présidents des conseils communaux.
Ils ont, en outre, justifié leur retrait de l’assemblée générale de l’association par plusieurs « dépassements », notamment « la non tenue de cette réunion dans les délais règlementaires, la non convocation ou la convocation tardive de nombreux présidents de communes, l’absence du quorum requis, et la non conformité de l’ordre du jour ».
Les trois partis affirment aussi qu’ils n’ont ménagé aucun effort et entrepris plusieurs initiatives, des jours avant la tenue de cette assemblée générale, mais sans parvenir à aucun résultat, précisant que les présidents des communes de leurs partis ont également tenté vainement lors de l’assemblée générale de faire respecter le règlement et les statuts de l’association.
Le communiqué des tris partis souligne, enfin, que le président sortant de l’AMPCC, Fouad El Omari, était « déterminé » à tenir cette assemblée générale « irrégulière » de manière « individuelle » et « exclusive ».